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Documenti Diplomatici Svizzeri, vol. 25, doc. 24
volume linkZürich/Locarno/Genève 2014
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Archivio | Archivio federale svizzero, Berna | |
▼ ▶ Segnatura | CH-BAR#E1050.12#1995/512#6* | |
Vecchia segnatura | CH-BAR E 1050.12(-)1995/512 2 | |
Titolo dossier | Protokolle und Kommissionsakten (1970–1971) | |
Riferimento archivio | 1 |
Archivio | Archivio federale svizzero, Berna | |
▼ ▶ Segnatura | CH-BAR#E2001E#1980/83#3819* | |
Vecchia segnatura | CH-BAR E 2001(E)1980/83 566 | |
Titolo dossier | Beziehungen mit der Schweiz (1968–1970) | |
Riferimento archivio | B.15.11 • Componente aggiuntiva: Rhodesien |
dodis.ch/35685
Protokoll der Sitzung der Aussenpolitischen Kommission des Ständerats vom 6. Mai 19701
RHODESIEN; GRÜNDE FÜR DIE SCHLIESSUNG DES SCHWEIZERISCHEN KONSULATS
[…]2
Herr Lusser: Die schweizerische Öffentlichkeit war zum Teil darüber erstaunt3, dass der Bundesrat der Neutralität und Nichtmitgliedschaft bei der UNO zum Trotz beschlossen hat, das Konsulat in Salisbury zu schliessen. Wiewohl wir die offizielle Begründung der Landesregierung kennen (und wohl auch weitgehend teilen), möchte ich dem Vorsteher des Politischen Departements doch die Möglichkeit geben, sich noch etwas umfassender zu diesem Entscheid4 zu äussern.
Monsieur Graber: Je crois pouvoir résumer très simplement les réflexions du Conseil fédéral dans l’affaire rhodésienne en disant ceci: Il y a, d’une part le principe de l’universalité qui veut que la Suisse entretienne des relations avec tous les États quel que soit leur régime, et d’autre part des cas d’espèce où, sous prétexte de fidélité à ce principe, nous risquons de faire courir au Pays des dommages trop évidents. À partir du moment où s’est esquissé, dans l’affaire rhodésienne, un mouvement de repli général de toutes les puissances, à l’exception de l’Afriquedu Sud et du Portugal (qui depuis lors a également retiré son Consul général5 pour le remplacer par un gérant) les inconvénients du maintien du Consulat se sont avérés plus graves. Un pays, comme le nôtre, qui a besoin d’un certain nombre d’amitiés dans le monde et qui est déjà en relation délicate avec les puissances arabes6, ne peut se permettre d’être au surplus mal jugé par les États de l’Afriquenoire et ceux du monde anglo-saxon7. Compte tenu de cette situation, le maintien du Consulat nous a paru un défi trop provoquant. Cette constatation a un caractère d’opportunité, il faut bien le dire, mais elle a été rendue possible par le fait que, sur le plan pratique de protection de notre colonie, il n’y avait pas de dommage sensible à craindre. Nous n’avions déjà plus de consul sur place, mais seulement un gérant qui, en tant que tel, n’avait pas besoin d’exequatur8. Depuis la fermeture complète, la colonie suisse est, du point de vue administratif, rattachée au Consulat général de Johannesbourg9. Un membre de la colonie a été désigné comme homme de liaison10. Dorénavant c’est à lui que les Suisses sur place peuvent s’adresser en cas de besoin. On peut donc admettre que les intérêts des membres de la colonie suisse sont protégés de façon satisfaisante.
Herr Lusser: Ich danke Herrn Graber für diese Ausführungen. Wägt man die Vor- und Nachteile der Belassung unseres Konsulats ab, so muss man feststellen, dass das Positivum des Festhaltens am Grundsatz der Universalität die negativen Folgen im politischen Bereich kaum hätte wettmachen können.
Herr Hofmann: Informationstechnisch hatte die Angelegenheit eine unschöne Seite, insofern zunächst mitgeteilt wurde, der Konsul werde nicht abberufen. Als dann die übrigen Staaten ihre Vertretungen zu schliessen begannen, wurde diese Verlautbarung dementiert und einige Tage später die Aufhebung des Konsulats zur Kenntnis gebracht. Ich nehme an, dass schon die erste Mitteilung aus dem Bundeshaus stammte.
Herr Luder: Hierzu ist beizufügen, dass im letzten Geschäftsbericht11 ausdrücklich festgehalten wurde, das Konsulat werde nicht geschlossen.
Monsieur Graber: Le déroulement des événements était le suivant: le mardi, 10 mars 1970, les Chefs de Division se sont réunis chez moi pour discuter cette affaire. Constatant le début d’une fuite générale de Rhodésie, nous avons décidé qu’à partir du moment où les États-Unis et les Pays-Bas s’en iraient, nous proposerions immédiatement au Conseil fédéral de fermer le Consulat. Si je mentionne les Pays-Bas, c’est parce que c’est un pays occidental relativement proche du nôtre quant à sa conception politique, et qui plus est, la colonie néerlandaise en Rhodésie est du triple de la nôtre, ce qui représente pour la Hollande des préoccupations de protection beaucoup plus importantes. Le problème est que le Conseil fédéral ne se réunit pas en séance extraordinaire pour une telle affaire; il ne devait siéger que la semaine d’après (16. 3. 1970) et a pris, à cette occasion, la décision que vous connaissez12. Or, dans l’intervalle, les événements marchent. La curiosité – légitime – des journalistes les incite à se renseigner; et ils le font auprès des fonctionnaires qu’ils jugent compétents. La première nouvelle est partie en effet au moment même où avait lieu ladite séance. À défaut d’atteindre l’un des Chefs de Division réunis chez moi, la question journalistique a été posée un peu plus bas dans la hiérarchie. Le fonctionnaire interrogé a répondu en toute bonne foi, rappelant quelle était la doctrine (qui précisément était valable jusqu’à ce jour là). Et c’est pourquoi les journalistes – de bonne foi également et laissant entendre que la nouvelle provenait de source sûre – ont communiqué que le Conseil fédéral avait décidé de ne pas fermer le Consulat; or, celui-ci n’avait pas encore été consulté. Il faut convenir que le système d’information est un peu mis en cause dans des affaires urgentes. Nous allons en tirer des conclusions. Mais un problème reste: À moins qu’il s’agisse d’une affaire d’importance capitale, le Conseil fédéral n’est pas convoqué en séance extraordinaire. Or, entre un événement et une décision gouvernementale il se passe et s’écrit beaucoup de choses. Le remède n’est pas facile, car on voit mal le Département politique rédiger un communiqué sous sa responsabilité en indiquant ce qu’il va proposer au Conseil fédéral. Ce procédé limiterait la liberté d’appréciation du Gouvernement. Le handicap conditionné par la non-autonomie des Ministères et les séances hebdomadaires du Conseil fédéral subsistera incontestablement. La conclusion que nous avons tirée est que, quelles que soient les circonstances, les journalistes doivent pouvoir être renseignés au sommet du Département et recevoir des nouvelles qui correspondent à la réalité.
Herr Lusser: Es ist in der Tat nicht so einfach, die Neugierde der Journalisten zu befriedigen. Auf diesem Gebiet können in einer Demokratie Pannen wohl nie gänzlich ausgeschlossen werden.
[…]13
- 2
- Für das vollständige Dokument vgl. dodis.ch/35685.↩
- 3
- Zur Reaktion der Gesellschaft Schweiz- Rhodesien vgl. das Schreiben von D. Zwicky an O. W. Jucker vom 11. März 1970, dodis.ch/36084. Zur Reaktion Rhodesiens vgl. das Schreiben von G. Brunner an P. Micheli vom 24. März 1970, dodis.ch/36082.↩
- 4
- BR-Prot. Nr. 491 vom 16. März 1970, dodis.ch/36081. Zur Diskussion im Bundesrat vgl. das BR-Beschlussprot. II vom 19. März 1970 der 11. Sitzung vom 16. März 1970, CH-BAR#E1003#1994/26#13*.↩
- 6
- Zu den Auswirkungen der Attentate palästinensischer Befreiungsbewegungen auf die Beziehungen zwischen der Schweiz und den arabischen Staaten vgl. DDS, Bd. 24, Dok. 130, dodis.ch/33710, und Dok. 173, dodis.ch/33275 sowie Bd. 25, Dok. 11, dodis.ch/35442; Dok. 12, dodis.ch/35468 und Dok. 45, dodis.ch/35434.↩
- 7
- Zur Kritik an der Schweiz betreffend ihrer Beziehungen zu Rhodesien vgl. DDS, Bd. 23, Dok. 120, dodis.ch/31085; Dok. 130, dodis.ch/31089; Dok. 138, dodis.ch/31090 und DDS, Bd. 24, Dok. 8, dodis.ch/33239; Dok. 60, dodis.ch/33642 und Dok. 171, dodis.ch/30859, bes. Anm. 9 sowie das Telegramm Nr. 13 der schweizerischen Botschaft in Nairobi an die Abteilung für politische Angelegenheiten des Politischen Departements vom 11. März 1970, dodis.ch/36080.↩
- 8
- Dazu sowie zur allgemeinen Frage der Anerkennung und der offiziellen Beziehungen der Schweiz zu Rhodesien seit der einseitigen Unabhängigkeitserklärung 1965 vgl. DDS, Bd. 24, Dok. 171, dodis.ch/30859, bes. Anm. 11 sowie die Notiz von M. Gelzer vom 19. Juni 1969, dodis.ch/36942.↩
- 9
- Der Mitarbeiter des Konsulats in Salisbury, S. Brazerol, wird in der Folge an das Generalkonsulat in Johannesburg transferiert. Zu dessen vierten Dienstreise nach Rhodesien vgl. das Schreiben von J. Trachsel an E. Thalmann vom 25. August 1972, dodis.ch/36089.↩
- 11
- Bericht des Bundesrats an die Bundesversammlung über seine Geschäftsführung im Jahre 1969 vom 16. März 1970, S. 15.↩
- 12
- Vgl. Anm. 3.↩
- 13
- Für das vollständige Dokument vgl. dodis.ch/35685.↩
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