Darin: Delegationsliste (Beilage).
Darin: Notiz «Afrika zwischen Utopie und Realität» des schweizerischen Botschafters in Dakar, W. Gyger, vom Dezember 1992 (Beilage).
Darin: Notiz «Zur Lage in Senegal» des Politischen Sekretariats des EDA vom 28.6.1994 (Beilage).
Darin: Speaking note Entschuldungsabkommen (Beilage).
Darin: Accord entre le gouvernement de la Confédération suisse et le gouvernement de la République du Sénégal sur la réduction de la dette extérieure et la création d'un fonds de contrepartie vom 4.7.1994 (Beilage).
Darin: Protocole d'application à l'accord sénégalo-suisse sur la réduction de la dette extérieure et la création d'un fonds de contrepartie vom 4.7.1994 (Beilage).
Darin: 5 Memoranda (Beilage).
Darin: Brief von Bundespräsident O. Stich an A. Diouf vom 4.7.1994 (Beilage).
Darin: Notiz «Histoire du Sénégal» des BAWI (Beilage).
Printed in
Diplomatic Documents of Switzerland, vol. 1994, doc. 31
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| Archive | Swiss Federal Archives, Bern | |
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| Old classification | CH-BAR 622 | |
| Dossier title | Besuche Ausland (1994–1995) | |
| File reference archive | 3/072-SN • Additional component: Senegal |
| Archive | Swiss Federal Archives, Bern | |
| Archival classification | CH-BAR#E2026A#2005/9#2941* | |
| Dossier title | Désendettement Sénégal, Band 1 (1994–1994) | |
| File reference archive | t.311-Senegal.24 |
| Archive | Swiss Federal Archives, Bern | |
| Archival classification | CH-BAR#E2010A#2005/342#1965* | |
| Dossier title | Allgemeines (1994–1996) | |
| File reference archive | B.15.21 • Additional component: Sénégal |
| Archive | Swiss Federal Archives, Bern | |
| Archival classification | CH-BAR#E7001D#2005/345#558* | |
| Dossier title | -S Senegal (1994–1999) | |
| File reference archive | 37 |
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| Dossier title | Allgemeines (1994–1996) | |
| File reference archive | C.41.111.0 • Additional component: Sénégal |
| Archive | Swiss Federal Archives, Bern | |
| Archival classification | CH-BAR#E2200.152#2006/90#21* | |
| Dossier title | Visites de personnalités suisses Généralités (1993–1995) | |
| File reference archive | 101.0 |
| Archive | Archives of Contemporary History, Zurich |
| Archival classification | CH-AfZ NL Franz A Blankart 46(V) |
| Dossier title | Korrespondenz April–August 1994 (1994–1994) |
| File reference archive | 3. |
dodis.ch/68060Entretiens du Secrétaire d’État du DFEP Blankart avec le Président sénégalais Diouf et le Premier ministre Thiam1
Ma visite à Dakar (3–6 juillet 1994)
L’Ambassadeur Walter Gyger m’a préparé un excellent programme officiel en quatre parties, une partie historique, une partie gouvernementale, une partie «entreprises» (y compris les PME) et une partie «réalité humaine» avec sa pauvreté révoltante des bidon-villes.2 Je ne voudrais pas prétendre «connaître» ce pays complexe qu’est le Sénégal après trois jours de visites, mais ma perception des problèmes est devenue plus réaliste, empreinte de plus d’humilité. Je tiens à exprimer à l’Ambassadeur et à Mme Gyger ainsi qu’à leur efficace et sympathique équipe toute ma reconnaissance. Je fus de plus accompagné par le ministre Matthias Meyer, par Mme Andréa Schmid-Riemer (BAWI) et M. Bernard Pillonel (Ambassade) ainsi que par une délégation de l’économie privée, comprenant MM. Yves-René Huchard (Président de la Chambre de Commerce Sénégalo-Suisse), Ph. Grobéty (Ciba-Geigy), Jean Maître (ABB), Jean-Jacques Monod (Crédit Suisse), Michel Müller (SGS), André Porchet (Nestlé), Karl Schlumpf (Natural) et Christian Ziegler (Teranga Reisen).
L’objet de mon déplacement était la signature de l’accord de désendettement avec le Sénégal portant sur 21 millions de frs.3 Les autorités sénégalaises se sont montrées très sensibles à la venue d’une délégation suisse de cette nature et bien entendu, au geste innovatif de l’opération d’annulation de dettes.4
2.1 J’ai été reçu au niveau officiel par les personnalités suivantes:
– le Président de la République M. Abdou Diouf5
– le Premier Ministre Habib Thiam
– le Ministre de l’Économie, des Finances et du Plan Papa Ousmane Sakho
– le Ministre d’État, Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur Moustapha Niasse
– le Ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Industrie Alassane Dialy N’diaye
– le Ministre du Commerce et de l’Artisanat Cheikh Hamidou Kane
– le Ministre délégué de l’Économie, des Finances et du Plan Mamadou Lamine Loum et
– le Secrétaire exécutif de «ENDA Tiers Monde» Jacques Bugnicourt
2.2 J’ai de plus rencontré lors de repas entre autres:
– le Ministre de la Pêche et des Transports maritimes Abdourahmane Sow
– le Ministre du Tourisme et des Transports aériens Tijane Sylla
– le Représentant de la BM David Jones et
– le Rvd Père Joseph Roger de Benoist, historien
2.3 Mes contacts avec le secteur privé ont comporté une rencontre avec le CNES, Confédération nationale des Employeurs du Sénégal (Vorort sénégalais) et avec la Chambre de commerce de Dakar ainsi que la visite d’entreprises de textile, de papier, de gaz (SODIBA) et de poissons (AMERGER).
2.4 De par l’ONG «ENDA Tiers-monde», au financement de laquelle participe la DDA,6 j’ai eu l’occasion de rencontrer les populations de la base dans le contexte de projets de développement de lutte contre la pauvreté.
L’accord a été signé le 4 juillet avec le Ministre de l’Économie, des Finances et du Plan Papa Ousmane Sakho en présence de la presse et de la télévision locale.
L’accord porte sur 21 millions de frs. Il prévoit la création d’un fonds de contrepartie à hauteur de 20%, soit environ 4,2 mio de frs. en monnaie locale.7 L’accord s’inscrit dans le cadre des mesures de désendettement mises en place avec le crédit des 700 mio de frs. à l’occasion du 700ème Anniversaire de la Confédération.8 Il arrive à point au Sénégal qui vient de subir, comme la Côte d’Ivoire, les effets de la dévaluation du FCFA laquelle évidemment fait augmenter la dette exprimée en devises. Le désendettement vient de plus appuyer les efforts d’ajustement économiques entrepris avec l’appui du Fonds monétaire et de la Banque mondiale.
Le fonds de contrepartie, dont la première tranche sera versée en novembre 1994, et qui appartient au Sénégal, permettra de réaliser des projets pour la promotion et le soutien du secteur privé sénégalais, notamment les PME du secteur rural et artisanal. Ses structures de fonctionnement devront être mises en place ces prochains mois.9
L’accord permet d’annuler complètement les crédits commerciaux, garantis par la GRE, vis-à-vis du Sénégal et marque un acte d’envergure et innovatif de la Suisse qui est le premier pays à annuler ainsi des crédits commerciaux garantis. Pour une fois, notre pays ne donne pas au compte-gouttes, mais fait un geste du fond du cœur et de surplus sans imiter les autres. Je suis certain qu’une vieille règle se confirmera, à savoir que celui qui fait un cadeau profitera en fin de compte plus que celui qui le reçoit.
Cela dit, le Directeur du Trésor français10 vient de me remercier du désendettement entrepris par la Suisse en Côte d’Ivoire et au Sénégal, action qui a été appréciée à Paris.11
À la demande du Ministre de l’Économie, des Finances et du Plan et du Ministre du Commerce et de l’Artisanat, j’ai indiqué la disponibilité de la Suisse à s’engager dans l’opération multilatérale de rachat de la dette commerciale de l’IDA Banque mondiale sous réserve que d’autres bailleurs de fonds (France) y participent également. J’ai aussi mentionné l’aide à la balance des paiements qui pourra être envisagée une fois les premiers projets du Fonds de contrepartie lancés à condition que le Sénégal continue d’appliquer les réformes économiques de façon satisfaisante.
La demande a en outre été faite pour une continuation (2ème phase) du projet de gestion des importations par le biais du CCI. J’ai pu présenter l’action en préparation de l’OSEC (Afrique 95) visant à soutenir des exportateurs sénégalais.12
Un nouveau groupe consultatif sur le Sénégal est prévu début de l’année prochaine.
Le Ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Industrie coopère déjà avec l’EPFL dans le domaine de l’énergie solaire. Il s’est enquis sur la poursuite de ce programme.13
cf. le Rapport de l’Ambassadeur Gyger «Afrika zwischen Utopie und Realität», et l’analyse du Secrétariat politique «Zur Lage in Senegal» en annexe.14
Le grand défi du Sénégal suite à la dévaluation du FCFA intervenue en janvier dernier, est le contrôle de l’inflation et de la situation sociale. La masse salariale n’a augmenté que de 10% et l’inflation s’élève à 35% en 1994. Le contrôle de l’inflation est une condition nécessaire pour que la dévaluation puisse déployer ses effets bénéfiques. L’inflation devrait être encore davantage contenue en 1995.
Le gouvernement sénégalais est en train de mettre en place de nouvelles mesures qui lui permettront de remplacer l’accord de confirmation actuel avec le FMI par une FASR, Facilité d’ajustement renforcée (la lettre d’intention a été envoyée le 1.7.). L’objectif du programme est d’arriver à un taux de croissance de 5% en 1995. Cet objectif paraît ambitieux mais nécessaire compte tenu des contraintes du pays. Pour y arriver, le Sénégal bénéficie de l’appui de la Banque mondiale et il compte à cet effet sur un accroissement des exportations et des investissements. La promotion du secteur privé et la mise en œuvre d’un programme de privatisation sont des éléments clés du programme.
Il faut néanmoins mentionner le problème sérieux de l’endettement du Sénégal à l’égard de l’économie locale. Ces arriérés qui dépassent FCFA 100 mrd (frs. 250 mio) menacent d’asphyxier un très grand nombre d’entreprises. En outre, cela rend l’accès aux financements encore plus difficile et coûteux, ce qui entrave la relance de l’économie. Cela dit, les mesures que le Sénégal compte prendre sont bonnes. Il est néanmoins important que celles-ci soient largement et efficacement mises en place dépassant le stade d’intentions. Ces mesures sont nécessaires pour assurer un impact réel de la dévaluation du FCFA qui ne saurait seule suffire à assainir l’économie. Le Ministre de l’Économie, des Finances et du Plan s’est montré rassurant sur l’avenir. Il est conscient de l’importance que la Suisse accorde à un environnement économique adéquat.
La CEAO est en train d’être dissoute au profit d’une nouvelle organisation, l’UEMOA, Union économique et monétaire des États de l’Afrique de l’Ouest.
Les considérations derrière ce changement sont les suivantes: après avoir connu une union monétaire, les pays de la région ressentent maintenant aussi le besoin d’une union économique. En effet, les politiques économiques et budgétaires sont très disparates. Les politiques d’ajustement appliquées depuis dix ans ont des dimensions nationales et ne tiennent pas suffisamment compte des considérations régionales.
L’avènement de la CEDEAO (qui inclut aussi les pays anglophones de la région) est un objectif à moyen terme. L’UEMOA est vue comme le premier jalon pour la CEDEAO.
L’UEMOA a été ratifiée par les sept pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo) et le traité devrait entrer en application dans un mois.
Les participants de la délégation économique mixte suisse ont énoncé les intérêts et problèmes suivants:
– ABB: est active dans le domaine des centrales hydro-électriques et diesel-électriques. S’intéresse au projet de la réalisation du barrage de Manantali, projet prioritaire au Sénégal pour le développement de l’agriculture. Le financement est déjà en place et l’appel d’offres aura lieu début 1995. La mise en service est prévue pour 1998.
– Crédit Suisse: dispose d’une participation dans la Société générale des Banques sénégalaises. Peut offrir ses services pour le financement des exportations. Peut aussi assurer le traitement et la commercialisation de l’or (certains gisements ont été découverts récemment à l’est du pays). Les impayés dus à l’importante dette intérieure du Sénégal constituent un problème. Un règlement partiel en 1994 est prévu avec le soutien de la Banque mondiale.
– Ciba-Geigy: est active dans le domaine des colorants textiles et des phytosanitaires. S’intéresse à revenir sur le marché sénégalais, notamment pour ce qui est de la culture du coton.
– Nestlé: dispose d’un investissement sur place de production de lait concentré et de cubes Maggi. A rencontré des problèmes pour ses importations de Côte d’Ivoire où elle dispose d’une unité de production de Nescafé qu’elle distribue au Sénégal. La dissolution de la CEAO en faveur de la création de l’UEMOA a entraîné pendant la période de transition, l’absence du mécanisme préférentiel (cf. Aide-mémoire15).
– Natural: active dans le domaine des transports internationaux. A soulevé le problème de la répartition du fret maritime et des coûts élevés de transport (manque de vols charter).
– SGS: dispose d’un contrat avec le gouvernement du Sénégal. Souhaite cependant pouvoir aller plus loin avec la mise en place d’un système adéquat et que le Sénégal «resserre les boulons». Le contrôle du commerce est un domaine très sensible au Sénégal. A rappelé ses activités non seulement dans le contrôle des importations mais aussi de certification des exportations. À part cela, le Sénégal a des arriérés à l’égard de la SGS.
– Teranga Voyages, Sugiez: est en train de mettre en place un programme sur le Sénégal. Vient d’organiser un voyage de promotion au Sénégal avec des journalistes spécialisés suisses. Pense lancer son produit la saison prochaine.
– Chambre de Commerce mixte Sénégalo-Suisse: a soulevé le cas de Laesser Klebstoffe/Isenco (problème de sous-facturation) et de Casatour/Hôtel Houback en Casamance (cf. Aide-mémoires en annexe16). La Chambre de Commerce mixte peut en outre être un partenaire pour le programme de privatisation entrepris par le Sénégal.
Les problèmes présentés dans le contexte de la délégation économique mixte suisse semblent avoir été pris en main côté sénégalais et des solutions sont en vue (à suivre).
J’ai évidemment plaidé le dossier du siège genevois de l’OMC.17 Le Président de la République m’a promis d’être notre avocat auprès des Chefs d’États africains qu’il allait rencontrer le lendemain. Je lui ai remis une lettre du Président de la Confédération à ce sujet.18
Zu erwähnen ist insbesondere der Besuch der SODIDA – Domaine industriel de Dakar. Es handelt sich hierbei um eine Anlage für rund 60 KMU, bestehend aus Ateliers mit gemeinsamer Infrastruktur, die von Kleinunternehmern gemietet oder gekauft werden können. Das Werk (Genossenschaft) ist ein Geschenk der deutschen Entwicklungshilfe (DM 23 Mio.) und erlaubt es Gewerbetreibenden, den Schritt zur «Kleinst-Industrie» zu machen. Ich habe eine Druckerei, einen Textilbetrieb und eine Gas-Abfüllungs-Anlage besucht und war ob der Effizienz sowie der kooperativen Selbstverwaltungs-Atmosphäre sehr beeindruckt.
Diese nicht-gouvernementale Vereinigung (ONG) geniesst in Senegal den Status einer internationalen Organisation. Wer jedoch als deren Sitz ein vollklimatisiertes Büro-Gebäude erwartet, sieht sich angenehm enttäuscht. Unter der Leitung ihres faszinierenden Exekutivsekretärs Jacques Bugnicourt wird hier unter bescheidensten Verhältnissen und mit wenig ideologischem Aufwand eigentliche «Feldarbeit» geleistet, wobei die Fixkosten auf das absolute Minimum reduziert worden sind; was erbracht wird, ist wirtschaftliche Basisarbeit mit den Ärmsten dieses Landes.
So arbeitet Enda z. B. im «Bidonville de la rue Eboué», wo mir gezeigt worden ist, wie auf der Grundlage der totalen Armut und ausserhalb jeder verwaltungs- und privatrechtlichen Infrastruktur aus reinem Überlebenswillen quasi aus nichts produktive Arbeit erbracht wird: abenteuerliche Seifenproduktion, Autoreparaturwerkstätten auf der Grundlage von Schrott, Ausbildung von billigstem Dienstpersonal usw., dies unter dem ständigen Risiko der Vertreibung oder Ausbeutung und getrieben von einer unglaublichen Vitalität.
Enda wird von der DEH unterstützt, was ich ausserordentlich begrüsse.19 Die Unterstützung solcher Projekte ist weder spektakulär noch quantifizierbar, aber absolut notwendig, dies nicht nur in menschlicher Hinsicht, sondern auch in unserem ureigensten langfristigen Interesse. Die sog. «kultivierte Welt» kann sich solch eine inakzeptable Armut gar nicht leisten, wenn sie sich weiterhin so benennen will.
In den Aussprachen mit Enda kam auch vielerlei Kritik an der WB und am IWF zum Vorschein, wobei mir scheinen will, dass das in Washington erfolgte Umdenken noch nicht ganz zur Kenntnis genommen worden ist.20 Umso wichtiger ist die Diskussion. Dasselbe gilt für die Uruguay-Runde, die als agrarpolitisches Schreckgespenst perzipiert wird, ohne dass das «Special and differential treatment» bewusst geworden wäre.21 Auch hier hat es bisher offenbar am Dialog gefehlt.
Bemerkenswert ist auch das heute vermehrt unverkrampfte Verhältnis zur Kolonisationszeit auf Seiten verschiedener Schwarzer, mit denen ich gesprochen habe: «Damals waren wir fremdbestimmt, doch ging es uns wirtschaftlich besser. Heute sind wir von der senegalesischen Classe politique bestimmt, und wirtschaftlich geht es uns schlechter...»
Senegal hat zweifellos ein Potential, vor allem in menschlicher Hinsicht, sofern es diesem Land gelingt, sich den Gefährdungen der Natur und fundamentalistischer Strömungen zu entziehen und sich in einen grösseren Markt zu integrieren. Senegal ist auch ein Musterbeispiel für die Synergie zwischen technischer Zusammenarbeit und wirtschaftspolitischer Entwicklungshilfe (Entschuldung, Mischkredite etc.). Beide sind absolut notwendig. Vom marxistischen Ballast weitgehend befreit, sind die Voraussetzungen für eine mikro- und makroökonomische Entwicklung theoretisch vorhanden. Es liegt nicht zuletzt an den Wirtschaftsakteuren, diese zu nutzen. Jedenfalls wäre es ein arger Irrtum, die Subtilität unserer senegalesischen Partner zu unterschätzen.
Meine Reise nach Dakar, wie jene nach Abidjan,22 situiert sich in ein BAWI-Programm der bewusst intensiveren Beschäftigung mit Afrika. Dies entspricht nicht unserem «antizyklischen Temperament», sondern der vollendeten Überzeugung «that we must put Africa back to the map», ansonsten in zwei Generationen die Umwelt, unser Gesundheitszustand und die Migration uns an dieses Problem – zu spät – erinnern werden. Dazu kommt, ebenso wichtig und damit verbunden, das grundsätzliche Erfordernis, das unakzeptable Phänomen der Armut zu bekämpfen. Der Afropessimismus ist ein schlechter – und letztlich zynischer – Ratgeber.
- 1
- CH-BAR#E7001D#2005/345#558* (37). Cette notice pour le Chef du DFEP, le Conseiller fédéral Jean-Pascal Delamuraz, est rédigée conjointement par le Directeur de l’Office fédéral des affaires économiques extérieures (OFAEE) du DFEP, le Secrétaire d’État Franz Blankart, et la suppléante du Chef de la Section Pays d’Afrique en développement de l’OFAEE, Andréa Schmid-Riemer. Le rapport est visé par le Conseiller fédéral Delamuraz le 22 juillet 1994. Pour la liste complète des membres de la délégation ainsi que pour la liste des destinataires du rapport, cf. le facsimilé dodis.ch/68060.↩
- 2
- Pour le programme de la visite, cf. le dossier CH-BAR#E2200.152#2006/90#22* (101.1).↩
- 3
- Cf. à ce propos le PVCF No 1015 du 26 mai 1993, dodis.ch/64014. Pour l’Accord entre le gouvernement de la Confédération suisse et le gouvernement de la République du Sénégal sur la réduction de la dette extérieure et la création d’un fonds de contrepartie du 4 juillet 1994, cf. CH-BAR#K1#1000/1480#598* (K1.4521).↩
- 4
- Pour les mesures suisses de désendettement en faveur du Sénégal depuis 1982, cf. la compilation dodis.ch/C2184.↩
- 5
- Pour la visite officielle de travail à Berne du Président sénégalais Abdou Diouf en 1986, cf. dodis.ch/60589.↩
- 6
- Cf. à ce propos le PVCF No 2438 du 18 décembre 1991, dodis.ch/57739.↩
- 7
- À propos des négociations de l’accord de désendettement, cf. le dossier CH-BAR#E2026A#2005/9#2941* (t.311-Senegal.24).↩
- 8
- Pour les mesures de désendettement dans le cadre du 700ème anniversaire de la Confédération, cf. DDS 1991, doc. 59, dodis.ch/57999, ainsi que la compilation dodis.ch/C1755.↩
- 9
- Sur l’évaluation du fonctionnement du fonds de contrepartie, cf. le rapport du Service de désendettement de la Communauté de travail des œuvres d’entraide du 7 juillet 1995, dodis.ch/69504.↩
- 10
- Christian Noyer.↩
- 11
- Le voyage du Secrétaire d’État Blankart en Côte d’Ivoire du 13 au 15 juin 1994 avait également pour but de signer un accord de désendettement, cf. dodis.ch/64507.↩
- 12
- Cf. à propos du projet «Afrique 95» le rapport annuel provisoire de l’Office suisse d’expansion commerciale (OSEC) du 9 décembre 1994, CH-BAR#E7115B#2003/35#636* (2/810).↩
- 13
- Il s’agit de l’engagement de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans la formation postgrade et dans l’appui dans le domaine de l’énérgie au Sénégal, financée par la Direction de la coopération au développement et de l’aide humanitaire (DDA) du DFAE depuis 1987. Pour la poursuite du programme jusqu’à l’année 1996, cf. la proposition de projet No 24/94 du 17 janvier 1994, dodis.ch/69567.↩
- 14
- Pour les documents mentionnés, cf. le facsimilé dodis.ch/68060. Pour une revue de l’année 1994 au Sénégal, cf. le rapport politique No 3 de l’Ambassadeur de Suisse à Dakar, Walter Gyger, du 20 décembre 1994, dodis.ch/67932.↩
- 15
- Cf. le facsimilé dodis.ch/68060.↩
- 16
- Cf. le facsimilé dodis.ch/68060.↩
- 17
- Cf. à ce propos DDS 1994, doc. 29, dodis.ch/68565, ainsi que la compilation dodis.ch/C2441.↩
- 18
- Pour la lettre du Chef du DFF, le Président de la Confédération Otto Stich, au Président Diouf du 4 juillet 1994, cf. le facsimilé dodis.ch/68060.↩
- 19
- Vgl. dazu das BR-Prot. Nr. 2438 vom 18. Dezember 1991, dodis.ch/57739.↩
- 20
- Zu den kritischen internen Berichten der Weltbank über ihre Entwicklungspolitik vgl. DDS 1993, Dok. 6, dodis.ch/65295, sowie die Zusammenstellung dodis.ch/C2464. Für eine Beurteilung der Strukturanpassungsprogramme vom IWF und von der Weltbank durch den Delegierten des Bundesrats für Handelsverträge, Botschafter Nicolas Imboden, als Reaktion auf die Kritik der Erklärung von Bern vgl. dodis.ch/68619.↩
- 21
- Zur Einschätzung der Folgen der Uruguay-Runde für den Globalen Süden vgl. die Notiz des Direktors der Direktion für Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe (DEH) des EDA, Botschafter Walter Fust, an den Vorsteher des EDA, Bundesrat Flavio Cotti, vom 8. Juni 1994, dodis.ch/68112, sowie die Informationsnotiz des EVD an den Bundesrat vom 3. November 1994, dodis.ch/67717. Zum Abschluss der Uruguay-Runde des GATT vgl. DDS 1994, Dok. 17, dodis.ch/65556, sowie die Zusammenstellung Uruguay-Runde (1986–1994), dodis.ch/T1419.↩
- 22
- Für die Reise von Staatssekretär Blankart nach Abidjan vom 13. bis 15. Juni 1994 vgl. dodis.ch/64507.↩
Relations to other documents
| http://dodis.ch/69494 | see also | http://dodis.ch/68060 |
| http://dodis.ch/69657 | is mentionned in | http://dodis.ch/68060 |
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