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Diplomatic Documents of Switzerland, vol. 1992, doc. 8
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Archive | Swiss Federal Archives, Bern | |
Archival classification | CH-BAR#E2023A#2003/421#979* | |
Dossier title | Questions politiques: Etats-Unis, Band 2 (1992–1993) | |
File reference archive | o.121.360.USA |
Archive | Swiss Federal Archives, Bern | |
Archival classification | CH-BAR#E2023A#2003/421#995* | |
Dossier title | Rencontres quadrilatérale des neutres (Suisse, Autriche, Suède, Finlande) (1991–1992) | |
File reference archive | o.121.362(3) |
Archive | Swiss Federal Archives, Bern | |
Archival classification | CH-BAR#E1010C#1996/219#471* | |
Dossier title | Auslandreisen des Bundespräsidenten, des Bundesrates und von Chefbeamten (1992–1992) | |
File reference archive | 354 |
Archive | Swiss Federal Archives, Bern |
Archival classification | CH-BAR#E2010A#2001/161#6* |
Dossier title | Felber René, Bundesrat, Band 1 (1991–1993) |
File reference archive | A.11.10.51 |
Archive | Swiss Federal Archives, Bern | |
Archival classification | CH-BAR#E2010A#2001/161#1737* | |
Dossier title | Besuch von Bundesrat Felber in Washington, 9.-11.2.1992 (1992–1992) | |
File reference archive | B.15.21(17) • Additional component: Amérique |
dodis.ch/59917
Entretiens du Président de la Confédération Felber avec le Président Bush et le Secrétaire d’État a. i. des USA Eagleburger à Washington1
Visite officielle du Conseiller fédéral René Felber (BRF), en sa double qualité de Président du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe (CdE) et de Président de la Confédération, 10 au 11 février 19922
Comme s’il était engagé à le faire devant le Comité des Ministres du CdE, dont il assure la présidence jusqu’en mai 1992, BRF [Président de la Confédération Felber] s’est rendu à Washington les 10 et 11 février.3 Accompagné de Mme C. Lalumière, SG du CdE, BRF a plaidé auprès des Américains la cause du CdE, qui pourrait, dans certains domaines (droits de l’homme, culture...) veiller à l’application et à la vérification des décisions politiques prises par la CSCE.
Le hasard faisant bien les choses, c’est en sa qualité de Président de la Confédération que BRF a été reçu à la Maison Blanche. Il a eu par ailleurs un entretien substantiel avec M. Eagleburger, le «Acting Secretary of State», en l’absence de J. Baker, de même qu’un déjeuner de travail avec M. Kanter, Sous-secrétaire d’État pour les affaires politiques, et une discussion à bâtons rompus avec M. Z. Brzezinski, l’ancien collaborateur de M. J. Carter.
Präsident Bush, umgeben u. a. von National Security Adviser General Scowcroft und Acting Secretary of State Eagleburger, empfing BRF [Bundespräsident Felber] , begleitet von Generalsekretärin Lalumière, B[runner] und S[taehelin] , während einer guten halben Stunde im Oval Office, vor einem Kaminfeuer, zu einem Gedankenaustausch. Der Präsident war sehr entspannt, bei bester Laune und – offensichtlich – auch Gesundheit. Er führte das Gespräch in einer sympathisch ungezwungenen Weise und zeigte sich als aufmerksamer, von Zeit zu Zeit Zusatzfragen stellender Zuhörer, der auf sein Gegenüber einzugehen weiss. Bush’s Interesse galt als erstes BRF’s Eindrücken von den Präsidenten der GUS-Republiken (Davoser Forum) und deren Meinungen zum Verhältnis mit Russland und zur Zusammenarbeit mit dem Westen.5 Seine Zusammenkunft mit Jelzin sei gut verlaufen.6 Ihr Zweck sei nicht die Lösung von konkreten Problemen gewesen, sondern es sei darum gegangen, die Basis für eine gute Zusammenarbeit zu legen. Vordringlich sei es für Jelzin, die Wintermonate ohne Probleme zu überstehen. Bush zeigte sich vorsichtig optimistisch, verwies allerdings auf die latenten Sicherheitsrisiken und auf die enorme Dimension der Probleme in einem weltwirtschaftlich ungünstigen Zeitpunkt.
Dann erkundigte Bush sich über die schweizerischen Absichten mit Bezug auf die EG. Mit grosser Aufmerksamkeit hörte er sich BRF’s Ausführungen zum Stand der Sache und den spezifisch schweizerischen institutionellen Problemen an, stellte auch Fragen über andere (potentielle) Beitrittskandidaten und schloss mit dem Hinweis auf die ähnliche institutionelle Debatte in England.7
Frau Lalumière nahm den langdauernden, ungelösten Zypernkonflikt auf und dessen Auswirkungen auf die Arbeiten des Europarats.8 Sie ersuchte Bush, den bevorstehenden Besuch von Ministerpräsident Demirel zu benutzen, um auf die Türkei Druck auszuüben.9 In seiner Antwort verwies Bush auf gewisse Fortschritte, die sich letztes Jahr abgezeichnet und die Anlass zu Hoffnungen gegeben hätten. Nun sind die türkischen Wahlen dazwischengekommen, die der ihm nicht gut bekannte Demirel gewonnen hat. Die Situation sei schwierig. Die USA unterstützen die UN-Bemühungen. Raum für spezifische US-Initiativen sehe er zur Zeit nicht, werde die Sache aber natürlich mit Demirel aufnehmen. Schliesslich liess sich Bush über die verschiedenen Kontakte der Europarat-Delegation in Washington informieren. Diese stellten seiner Meinung nach eine gute Basis für die Zukunft dar.
Die ihm von BRF übermittelte Einladung des Bundesrates, der Schweiz nächstes Jahr einen offiziellen Besuch abzustatten, verdankte er mit der Bemerkung, es sei kaum zu glauben, dass noch nie ein US-Präsident unserem Land einen offiziellen Besuch gemacht habe.10 Mit einem leicht bedauernden Unterton fügte er bei, letztes Jahr sei eine Gelegenheit verpasst worden (700-Jahrfeier),11 umsomehr als ihm ja – wie er schmunzelnd ergänzte – seine internationalen Aktivitäten von seinen Gegnern zum Vorwurf gemacht würden. Bush schloss – in Reaktion auf eine entsprechende Bemerkung – mit der Bemerkung, er glaube die nächsten Wahlen zu gewinnen, aber die Kampagne werde schwierig sein.12
BRF [Président de la Confédération Felber] et Mme Lalumière (L) exposent le but de leur visite, à savoir la promotion de la coopération entre le Conseil de l’Europe et les États-Unis dans les domaines d’intérêt commun suivants: le droit, les droits de l’homme, la santé, la culture.
Au Département d’État, on admet que la coopération doit être approfondie, mais sans que cela ne conduise à des liens formels. On relève cependant les réticences que cette proposition suscite au Congrès (Dante Fascell, Chairman, House Foreign relations committee), difficultés liées à un manque de transparence dans le rôle respectif de l’exécutif et du législatif. L[alumière] précise que le Conseil de l’Europe est un instrument idoine, en particulier dans la mise en œuvre des lignes directrices de la CSCE touchant à la troisième corbeille.14
L’accession de nouveaux membres au Conseil de l’Europe, liée aux conditions que l’on sait, soulève le problème important de la définition des frontières de l’Europe.15 BRF observe à quel point ses entretiens de Davos avec les dirigeants des nouvelles républiques ont révélé les grandes différences existant entre eux.16 Les républiques slaves sont naturellement plus proches de nous que celles d’Asie centrale que nous avons cependant intérêt à ancrer à l’Occident. À cet égard, le Département d’État encourage toute action européenne visant à développer les relations avec cette partie du monde «to offset Iranian influence», la Turquie pouvant jouer dans ce contexte un rôle prépondérant.17
L’entretien s’est poursuivi sur les besoins de ces États et sur l’importance de la dimension culturelle, tous étant néanmoins d’accord pour éviter une aide préférentielle fondée sur des réalités religieuses.18
Prolifération
Il s’agit là d’une préoccupation centrale, notamment pour les États-Unis; E[agleburger] souligne que nous sommes confrontés à une série de problèmes qui sont liés les uns aux autres: parallèlement au contrôle des armes non-conventionnelles, il faut faire face à la réaffectation des centres de recherches et de production, des équipements, des techniciens. Parallèlement aux 400 millions de dollars d’aide qu’ils prévoient pour contrôler et éliminer les arsenaux (conformément aux accords bilatéraux existants), les États-Unis entendent créer un institut qui aurait pour mission la conversion professionnelle des techniciens nucléaires; mais encore faut-il pouvoir identifier les interlocuteurs responsables. À Washington, on voit par ailleurs le risque suivant: des républiques comme l’Ukraine peuvent être tentées par les avantages que la conservation du nucléaire représente en terme de poids politique sur la scène internationale.19
Dans le contexte de cet héritage nucléaire, E[agleburger] en appelle à la coopération entre les États-Unis et l’Europe occidentale. BRF relève pour sa part que, selon ses interlocuteurs de Davos, les centrales nucléaires de l’URSS sont toutes au niveau de celle de Tchernobyl au plan de la sécurité. Il serait moins cher de reconstruire à neuf que de vouloir moderniser ou corriger ce qui existe.20
L[alumière] revient sur la Turquie et se demande si en faisant appel à ce pays pour stabiliser le Caucase et exercer une influence constructive sur l’Asie centrale, on ne risque pas de réveiller le pan-turquisme et ses tentations hégémoniques. L[alumière] évoque aussi le cas de Chypre. Pour E[agleburger] , la Turquie n’a manifestement plus de tentations impérialistes, cela appartenant au passé. Quant à Chypre, il s’agit d’une question spéciale qu’il faut isoler et traiter à part. Il n’y a pour l’instant pas de solution en vue. L[alumière] est d’avis que si la question cypriote est résolue, c’en est fini de l’avenir politique de M. Denktash. Pour les Grecs comme pour les Turcs, le problème cypriote a valeur de mobilisation de l’opinion publique si bien que personne n’a finalement intérêt à une solution. Cet avis est partagé par le Département d’État où l’on pense que si les États-Unis poussent leurs deux alliés vers une solution, ils s’en feront deux ennemis.
En conclusion E[agleburger] observe, avec un sourire entendu: «Please note that I haven’t mentioned the F-18, I won’t say more than that.»21
Le Sous-secrétaire d’État Kanter (K) 22 s’est informé des projets du CdE en Europe centrale et orientale. Mme Lalumière (L) a pu lui faire une description générale des activités de l’organisation de Strasbourg en la matière (aide aux réformes démocratiques, formation de juristes, aide à la démocratie locale (soutenue par la Suisse),23 rapprochement lent et progressif des pays nouvellement indépendants avec le mécanisme du CdE, avec l’adhésion comme but ultime).
Concernant la question des frontières, la partie américaine n’a pas caché que l’Europe, pour les USA, est plutôt perçue en termes moral, culturel, stratégique que géographique. À BRF, qui souligne les différences entre les diverses républiques de l’ex-URSS, K[anter] répond par la nécessité pour l’Europe de n’en exclure aucune, même si certaines ne seront jamais tout à fait européennes. Tout doit être entrepris pour qu’aucune ne tombe dans la sphère d’influence iranienne. Selon L[alumière] , le CdE sera peut-être amené à distinguer entre les républiques de culture occidentale et les autres. Pour corser le tout, L[alumière] informe ses interlocuteurs que l’Azerbaïdjan a d’ores et déjà déposé sa candidature à l’adhésion au CdE.
Concernant la CSCE, K[anter] et un représentant du Pentagone partagent les préoccupations de BRF face à certaines tendances de la Conférence d’aller au-delà des décisions et de se doter d’organes d’application et de vérification.24 BRF semble éveiller l’intérêt des Américains, lorsqu’il met en avant le rôle qui pourrait être celui du CdE en la matière.
Pour ce qui est de la question des minorités, les deux parties sont d’accord pour que la CSCE, malgré ses échecs, ne s’en dessaisisse pas. Le sujet est explosif, aussi bien pour l’Europe que pour les USA.25 BRF estime que si un mode de règlement pacifique des différends n’est pas adopté par l’ensemble des intéressés, l’Europe court un risque sérieux de revivre les divisions et les alliances qu’elle connaissait au début du siècle.26 On sent que sur ce dossier, les Américains, qui rejettent viscéralement le principe de sécession, sont encore plus désemparés que les Européens. K[anter] termine sous forme de boutade en se demandant si au fond il n’y a pas lieu de regretter la guerre froide qui a retenu, un peu comme de la colle, les différentes pièces qui s’éloignent aujourd’hui les unes des autres.
Pour Brzezinski (B) 27 la question centrale de l’ex-URSS est l’Ukraine. Son règlement conditionne en effet la définition de la «russité». Face à Eltsine, que B[rzezinski] compare à l’Ataturk de la fin de l’Empire Ottoman, qui s’accommode de l’indépendance de l’Ukraine, B[rzezinski] voit monter une force inquiétante, composée notamment des «démocrates» (Popov, Sobtchak), qui, elle, s’oppose à toute idée d’indépendance de Kiev.28
Il cite à ce propos une lettre qu’un de ses conseillers et futur ambassadeur russe à Washington, Loukine, a fait parvenir à Eltsine. Il en ressort que la Russie doit s’approprier aussi vite que possible l’armée rouge et la flotte de la Mer Noire. Par ailleurs, la question ukrainienne doit être rouverte: la fermeture des robinets de pétrole créerait une explosion sociale et un mécontentement tels que les Ukrainiens, dont le vote pour l’indépendance était surtout un vote pour une vie meilleure, rejoindraient la famille russe. Selon B[rzezinski] , il est essentiel pour l’Ouest que ce plan ne réussisse pas et que l’Ukraine puisse consolider son indépendance (en se dotant le plus vite possible d’une armée et d’une monnaie). Faute de quoi l’Ukraine ne pourra pas tenir sa place dans le concert des pays européens vers lesquels tout la pousse, et la Russie ne pourra qu’échouer dans sa transformation en un État moderne.29
B[rzezinski] n’a pas écarté définitivement la menace d’un coup militaire («Ruskoi est dangereux»).30 Il aurait appris que les réserves alimentaires de l’armée rouge sont considérables et n’ont pas été entamées.
B[rzezinski] est critique à l’égard des résultats de l’aide occidentale à l’Europe centrale et orientale. Cette aide a trop souvent augmenté la dépendance («le lait français à Varsovie est moins cher que le lait polonais»).31
B[rzezinski] estime que dans la plupart des pays le cadre de la privatisation a été réussi, mais que la transformation en une économie de marché ne fonctionne pas.32 Parmi les milliers de livres consacrés à l’économie, aucun ne traite de la transformation d’un système d’économie planifiée en un système d’économie de marché. Voilà, selon B[rzezinski] , la raison de l’échec («nous n’avions aucune recette»).
Pour éviter une explosion sociale en Europe centrale et orientale, B[rzezinski] préconise un plan Marshall du logement portant sur 10 à 20 mia de dollars (garantis par les États selon le modèle de l’emprunt israélien). Seule une telle mesure serait susceptible de galvaniser les économies de la Pologne, de la Hongrie et de la RFTS (PNB à la baisse et chômage à la hausse).
B[rzezinski] , le démocrate, n’a pas manqué de relever l’absence de politique de l’administration républicaine à l’égard de l’Europe centrale et de l’ex-URSS. Par ailleurs, il n’exclut pas une intervention américaine contre l’Irak ou la Libye,33 si le candidat Bush devait se trouver en difficulté dans les sondages.
- 1
- CH-BAR#E1010C#1996/219#471* (354). Cette note d’information au Conseil fédéral est très probablement composée à partir de différentes notices du Chef de la division politique I du DFAE, l’Ambassadeur Jenö Staehelin et de l’Ambassadeur de Suisse à Washington, Edouard Brunner. La note d’information finale est transmise au Conseil fédéral, signée par le Chef du DFAE, le Président de la Confédération Felber, en date du 17 février 1992. Au vu du visa de la Vice-chancelière Hanna Muralt Müller, le Conseil fédéral en prend connaissance lors de sa séance du 19 février 1992, cf. le facsimilé dodis.ch/59917. Selon le procès-verbal de discussion de la 5ème séance du Conseil fédéral du 19 février 1992, la note n’est pas débattue, cf. dodis.ch/60798. Le texte a également été envoyé comme point 1 (rapides) du télex hebdomadaire 8/92 du 17 février 1992, cf. dodis.ch/61226.↩
- 2
- En prévision de cette visite officielle, l’Ambassadeur Staehelin effectue une visite préparatoire les 21 et 22 janvier 1992 à Washington, cf. dodis.ch/62566.↩
- 3
- Cf. l’allocution du Président de la Confédération Felber en sa qualité de Président du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe du 27 novembre 1991, dodis.ch/59433. Sur la présidence suisse du Comité des Ministres, cf. DDS 1991, doc. 57, dodis.ch/58669, ainsi que la compilation dodis.ch/C2016. Pour un bilan du semestre de présidence suisse, cf. dodis.ch/61370.↩
- 4
- Der Empfang fand am 10. Februar 1992 um 16 Uhr im Weissen Haus statt. Bei diesem Gespräch nahmen von schweizerischer Seite nebst Bundespräsident Felber auch Botschafter Brunner und Botschafter Staehelin teil, vgl. das Dossier CH-BAR#E2200.36#2001/71#149* (102.11). Dieser Teil der Informationsnotiz wurde von Botschafter Staehelin verfasst.↩
- 5
- Zu den Gesprächen Bundespräsident Felbers am World Economic Forum in Davos vom 1. und 2. Februar 1992 vgl. DDS 1992, Dok. 5, dodis.ch/60457.↩
- 6
- Zum Besuch des russischen Präsidenten Boris Jelzin vom 1. Februar 1992 in Camp David vgl. den Politischen Bericht Nr. 10 von Botschafter Brunner, dodis.ch/62731.↩
- 7
- Vgl. dazu die Speaking Note des Integrationsbüros EDA/EVD vom 3. Februar 1992, dodis.ch/62567. Vgl. ferner DDS 1992, Dok. 15, dodis.ch/57333, sowie die thematische Zusammenstellung Beitrittsgesuch der Schweiz zur EG (1991–1993), dodis.ch/T1955.↩
- 8
- Aufgrund eines schweizerischen Resolutionsentwurfs wurde im April 1992 nach jahrzehntelangen Versuchen der Bericht der Europäischen Menschenrechtskommission über die Menschenrechtsverletzungen der Türkei in Zypern veröffentlicht, vgl. dodis.ch/60970 sowie dodis.ch/61016.↩
- 9
- Zum Besuch des türkischen Ministerpräsidenten Süleyman Demirel in Washington vgl. den Politischen Bericht Nr. 14 vom 20. Februar 1992, dodis.ch/62730.↩
- 10
- Der Vorsteher des EVED, Bundesrat Adolf Ogi, überreichte dem US-amerikanischen Vizepräsidenten Dan Quayle am 10. Februar 1992 in Genf ein Memorandum mit der Einladung an US-Präsident George Bush zu einem offiziellen Besuch oder gar zu einem Staatsbesuch in der Schweiz, vgl. dodis.ch/62007.↩
- 11
- Vgl. dazu die thematische Zusammenstellung 700-Jahrfeier der Eidgenossenschaft (1991), dodis.ch/T1830.↩
- 12
- Zur Wahl von Bill Clinton zum Präsidenten der Vereinigten Staaten am 3. November 1992 vgl. die Zusammenstellung dodis.ch/C2242.↩
- 13
- Cet entretien a lieu le 10 février 1992 à 14h30 au Département d’État. Pour le Conseil de l’Europe, la Secrétaire générale Lalumière est accompagnée du Directeur des affaires politiques, Hans Peter Furrer. La délégation suisse est composée entre autres du Président de la Confédération Felber, de l’Ambassadeur Brunner, de l’Ambassadeur Staehelin, du Secrétaire du Chef du DFAE, Georges Martin, et du Chef du Secrétariat politique du DFAE, l’Ambassadeur Guy Ducrey. Pour la liste complète des membres de la délégation cf. le dossier CH-BAR#E2010A#2001/161#1737* (B.15.21(17)).↩
- 14
- On nomme «troisième corbeille» les éléments de négociation de la CSCE attachés à la dimension humaine. Pour un historique de la CSCE, cf. DDS 1991, doc. 46, dodis.ch/58731.↩
- 15
- Cf. la notice du Secrétariat politique du DFAE du 24 janvier 1992, qui est également utilisée comme préparation pour cet entretien, dodis.ch/61096.↩
- 16
- Cf. DDS 1992, doc. 5, dodis.ch/60457.↩
- 17
- L’influence de l’Iran sur les pays d’Asie centrale est aussi combattue par les USA dans le cadre de l’intégration économique et financière des républiques de la Communauté des États indépendants (CEI), notamment à travers leur adhésion aux institutions de Bretton Woods. Les USA incitent ainsi la Suisse à attaquer le groupe de vote de l’Iran afin de prendre la tête de ce groupe et à se rapprocher de la Turquie pour y attirer également les républiques de la CEI, cf. DDS 1992, doc. 23, dodis.ch/60948. Sur la politique de la Turquie vis-à-vis des anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale et de Transcaucasie, cf. aussi DDS 1992, doc. 5, dodis.ch/60457 et l’analyse du Secrétariat politique du DFAE du 12 août 1992, dodis.ch/62610.↩
- 18
- Pour les discussions de la Suisse avec les États de la CEI sur leurs besoins économiques, cf. DDS 1992, doc. 5, dodis.ch/60457.↩
- 19
- Sur la question du désarmement, cf. DDS 1992, doc. 11, dodis.ch/61983 et dodis.ch/62895. Sur les considérations de sécurité liées à l’Ukraine, cf. dodis.ch/62126.↩
- 20
- Sur le problème des centrales nucléaires d’Europe de l’Est, cf. la compilation dodis.ch/C2264.↩
- 21
- Cf. le document de préparation de la visite du Groupement de l’armement du DMF, dodis.ch/62568, ainsi que la compilation thématique F/A-18, avion de combat, dodis.ch/T1818. ↩
- 22
- Cet entretien a lieu le 10 février 1992 à 13h au Département d’État, à l’occasion d’un déjeuner offert par le Under Secretary for Political Affairs, Arnold Kanter. La délégation est probablement la même que lors de l’entretien avec le Président Bush, cf. la note 4. Cette partie est probablement rédigée par l’Ambassadeur Brunner.↩
- 23
- Cf. le Rapport annuel du Conseil fédéral sur les activités de la Suisse au Conseil de l’Europe en 1990, dodis.ch/59722.↩
- 24
- Pour les questions institutionnelles de la CSCE, cf. dodis.ch/61884.↩
- 25
- Pour la réunion d’experts CSCE sur les minorités nationales à Genève en juillet 1991, cf. DDS 1991, doc. 50, dodis.ch/58114 et la compilation dodis.ch/C1875.↩
- 26
- Pour la candidature de Genève comme siège de la Cour de conciliation et d’arbitrage de la CSCE, cf. DDS 1992, doc. 50, dodis.ch/61464. Cf. aussi la compilation thématique CSCE et règlement pacifique des différends, dodis.ch/T1874.↩
- 27
- Cet entretien a lieu le 11 février à 9h15 à la résidence de l’Ambassadeur Brunner. Lors de cet entretien, seule la délégation suisse est présente, sans les membres de la délégation du Conseil de l’Europe.↩
- 28
- Sur la question de la succession de l’URSS, cf. aussi l’entretien du Président de la Confédération Felber avec le Président de l’Ukraine Leonid Kravtchouk à l’occasion du Forum économique mondial de Davos, DDS 1992, doc. 5, dodis.ch/60457.↩
- 29
- Pour l’évaluation suisse de la question ukrainienne, cf. dodis.ch/62700 et dodis.ch/62719. Pour les relations de la Suisse avec la Russie, cf. DDS 1992, doc. 13, dodis.ch/58206.↩
- 30
- Il s’agit en fait du Vice-président russe Alexandre Routskoï.↩
- 31
- Pour l’aide suisse à l’Europe centrale et orientale, cf. DDS 1992, doc. 10, dodis.ch/61060, ainsi que la compilation thématique Aide aux pays d’Europe de l’Est , dodis.ch/T1676.↩
- 32
- Pour une évaluation de la situation économique en Europe centrale et orientale par le Délégué du Conseil fédéral aux accords commerciaux, l’Ambassadeur Silvio Arioli, du 15 mars 1991, cf. dodis.ch/59043.↩
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