Darin: Auszug aus dem Bericht des Generalsekretärs der UNO vom 3.12.1992 (Beilage).
Darin: Begleitschreiben von F. Nordmann an R. Felber vom 8.12.1992 (Beilage).
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Documents Diplomatiques Suisses, vol. 1992, doc. 56
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Archives | Archives fédérales suisses, Berne | |
Cote d'archives | CH-BAR#E2023A#2003/421#3648* | |
Titre du dossier | UNCED: Maison de l'environnement - Siège de la Commission sur le développement durable (CDD), Band 3 (1992–1993) | |
Référence archives | o.713.845.21.1 |
Archives | Archives fédérales suisses, Berne | |
Cote d'archives | CH-BAR#E2023A#2003/421#3174* | |
Titre du dossier | Réstructuration des secteurs économique et social des N.U., Band 2 (1992–1993) | |
Référence archives | o.713.13(1) |
Archives | Archives fédérales suisses, Berne | |
Cote d'archives | CH-BAR#E2023A#2003/421#3647* | |
Titre du dossier | Etablissement du secrétariat de l'UNCED à Genève, Band 6 (1992–1993) | |
Référence archives | o.713.845.21.1 |
dodis.ch/62551Notiz der Direktion für internationale Organisationen des EDA1
Kampagne zugunsten Genfs als Sitz für die Kommission für nachhaltige Entwicklung2
1. La Mission Permanente d’Observation de la Suisse auprès des Nations Unies à New York a informé le DFAE, le 3.12.1992, des décisions que le Secrétaire Général3 a prises en matière de restructuration du secrétariat de l’ONU.4
2. Il a notamment décidé de scinder en trois le Département du Développement Économique et Social institué en janvier 1992. Le Département de l’appui au développement et des services de gestion serait dirigé par M. Ji, jusqu’ici responsable du Département. Le Département de l’information économique et sociale et de l’analyse des politiques, nouvelle[ment] créé, sera confié à M. Pierre Milleron, Directeur de l’Institut français de statistique. Enfin, M. Desai, ancien secrétaire général adjoint de la CNUED, a été nommé à la tête du Département de la coordination politique et du développement durable (= secrétariat de la Commission du Développement Durable et ECOSOC), qui aura son siège à New York. D’autre part, le Secrétaire Général a nommé Mme Elizabeth Dowdeswell, du Canada, au poste de Directeur Exécutif du PNUE.
3. Le DFAE constate que le Secrétaire Général a agi dans le cadre de ses compétences.5 Il n’a pas suivi les recommandations de l’Assemblée Générale, qui n’étaient d’ailleurs même pas encore exprimées sous leur forme définitive, mais a pris en compte les craintes de certains États moins avancés, qui n’ont pas de mission à Genève.6
4. La restructuration annoncée est conforme aux objectifs que poursuit le Secrétaire Général en vue de rationaliser l’organisation du travail, de l’alléger et de rendre le fonctionnement de l’ONU plus économe. La Suisse, qui est l’un des principaux contributeurs du système des Nations Unies, soutient toutes les mesures qui permettent à l’ONU d’améliorer son action et ses services et de maîtriser ses coûts, notamment dans le domaine économique et social.7
5. En réunissant l’ECOSOC et la CDD, le Secrétaire Général entend renforcer l’interaction entre ces deux organes et en faire un instrument de direction de toute l’activité économique et sociale de l’ONU. Il a préféré le placer à sa portée immédiate et a de ce fait écarté la candidature présentée par la Suisse pour l’accueil à Genève du secrétariat de la CDD, qui avait pourtant reçu l’appui de la grande majorité des États membres.8 Il est vrai que l’installation de ce secrétariat à Genève impliquait l’adoption d’une philosophie du management différente de celle qui a prévalu, et lui aurait conféré un rôle plus technique. Le Secrétaire Général a choisi d’en faire un organe plus politique, lié à l’ECOSOC et propre à imprimer à tout le système une politique conforme et favorable au développement durable, sous sa haute surveillance personnelle et directe. La Suisse prend acte de ces décisions. Elle s’était engagée avec vigueur pour exposer sa conception de la CDD, tout en sachant qu’elle n’était pas la seule possible.9 La décision du Secrétaire Général ne nuit pas à la mise en œuvre des objectifs fixés à Rio et offre des garanties d’efficacité et de visibilité à l’action des Nations Unies en faveur de l’environnement et du développement durable.10 De ce fait, ces décisions sont compatibles avec les buts que poursuit la Suisse dans ces domaines.
6. La Suisse collaborera pleinement avec le nouveau secrétaire de la CDD et de l’ECOSOC. Comme on le sait, elle s’est livrée à une intense campagne en vue de promouvoir ses idées et son offre a recueilli le soutien d’une majorité d’États. Non membre des Nations Unies, elle est cependant privée des moyens de faire valoir son point de vue avec plus de force et chances de succès et ne peut donc que prendre acte de la procédure choisie par le Secrétaire Général.11 La décision de ce dernier n’enlève rien à la nécessité de réaliser à Genève la Maison de l’Environnement, qui regroupera les secrétariats dépendants du PNUE et renforcera le rôle de Genève dans ce domaine.12
7. Entgegen Berichten in einigen Zeitungen13 bedeutet dieser Entscheid nicht das Scheitern unserer Bemühungen, Genf zu einem Zentrum internationaler Umweltpolitik zu machen:
– mit dem Entscheid des Generalsekretärs, ECOSOC und CDD mit einem einzigen Sekretariat zu bedienen, erhält die CDD einen eher wirtschaftlichen, bzw. entwicklungspolitischen Charakter; der Umweltaspekt ihrer Aktivitäten tritt dadurch etwas in den Hintergrund;
– in Genf sind bereits mehr als 40 Organisationen (NGO’s und intergouvernementale) direkt oder indirekt im Umweltbereich tätig.14 Zudem ist es letzten Monat gelungen, das Sekretariat für die Desertifikationskonvention sowie jenes der Basler Konvention definitiv in Genf anzusiedeln.15 Es ist darüberhinaus wahrscheinlich, dass sich auch das Interimssekretariat der Biodiversitätskonvention in Genf niederlassen wird.16
– Wichtig ist zu erwähnen, dass wir es – im Gegensatz zur Genfer Presse und einigen der dortigen Umweltprotagonisten – stets abgelehnt haben, von Genf als der «capitale de l’environnement» zu sprechen. Dies ist überheblich und trägt den Empfindlichkeiten anderer Umweltzentren (v. a. Nairobi) keine Rechnung.17
8. Beim Entscheid des Generalsekretärs handelt es sich nicht um eine Stellungnahme gegen Genf. Anders ausgedrückt: Genf hat nicht – wie im Falle der chemischen Abrüstung vom Juni dieses Jahres18 – gegen andere Konkurrenten verloren. Ausschlaggebend waren in erster Linie die Bestrebungen des Generalsekretärs, den wirtschaftlichen und sozialen Bereich zu rationalisieren.
9. Davon abgesehen zeugt das Vorgehen des Generalsekretärs von einer Geringschätzung den Mitgliedstaaten, bzw. der Generalversammlung gegenüber:
– ihre grosse Mehrheit konnte dank unseren Bemühungen von den Vorzügen der Genfer Lösung überzeugt werden;19
– der Generalsekretär hielt es nicht für nötig, auch nur die Formalisierung der entsprechenden Empfehlung durch die Mitgliedstaaten an ihn abzuwarten. Mit ihr wäre im Laufe dieser Woche zu rechnen gewesen.
Er ist darüberhinaus selbst den Empfehlungen einer von ihm speziell für den institutionellen follow-up der Konferenz von Rio eingesetzten Arbeitsgruppe nicht gefolgt.20
Wenn ein Teil der westschweizerischen Presse bereits vor mehr als zwei Wochen davon ausging, dass Genf das Rennen gewonnen hat, so tat sie dies in der Annahme, dass der Generalsekretär kaum gegen die grosse Mehrheit der Mitgliedstaaten entscheiden würde. Wir waren uns dieses Risikos stets bewusst und haben in unserem Zwischenbericht vom 20.11.1992, Seite 3, Punkt a) darauf aufmerksam gemacht.21
10. Dem Bericht des Generalsekretärs, in dem er seinen Entscheid ausführlich begründet, kann entnommen werden, dass Genf im Zug seiner Restrukturierungsbemühungen zusätzliche Einheiten erhalten wird (s. Beilage).22
- 1
- CH-BAR#E2023A#2003/421#3648* (o.713.845.21.1). Diese Notiz wurde vom Chef der Abteilung Umwelt, Wissenschaft, Kultur, Medien, UNESCO der Direktion für internationale Organisationen des EDA, Minister Jürg Leutert, und von dessen Stellvertreterin Sylvie Matteucci-Keller verfasst. Gemäss dem vom Direktor der Direktion für internationale Organisationen, Botschafter François Nordmann, unterzeichneten Begleitschreiben wurde die Notiz am 8. Dezember 1992 an den Vorsteher des EDA, Bundespräsident René Felber, übermittelt, vgl. das Faksimile dodis.ch/62551.↩
- 2
- Zur Lancierung der Kampagne vgl. das Rundschreiben von Botschafter Nordmann vom 24. Juli 1992, dodis.ch/62437.↩
- 4
- Cf. le télex No 440 du 3 décembre 1992, dodis.ch/62532.↩
- 5
- Cf. à ce propos le télex de l’Ambassadeur Nordmann du 4 décembre 1992, dodis.ch/62533.↩
- 6
- Cf. la notice de la Direction des organisations internationales du DFAE au Président de la Confédération Felber du 9 novembre 1992, dodis.ch/62552.↩
- 7
- Cf. à ce propos DDS 1992, doc. 16, dodis.ch/58969, ainsi que les notices de la Direction des organisations internationales du DFAE du 23 juin 1992, dodis.ch/62024, et du 29 septembre 1992, dodis.ch/62114.↩
- 8
- Pour l’offre de la Suisse, cf. le PVCF No 1238 du 1er juillet 1992, dodis.ch/61008, et la compilation dodis.ch/C2320.↩
- 9
- Cf. la notice de la Direction des organisations internationales du 7 septembre 1992, dodis.ch/63230.↩
- 10
- Cf. DDS 1992, doc. 22, dodis.ch/61051, et la compilation thématique Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED) à Rio de Janeiro (1992), dodis.ch/T1726.↩
- 11
- Sur les limites de la participation de la Suisse à l’ONU, cf. aussi DDS 1990, doc. 18, dodis.ch/56127.↩
- 12
- Cf. à ce propos les PVCF No 1239 du 1er juillet 1992, dodis.ch/57068, et No 2495 du 23 décembre 1992, dodis.ch/62553.↩
- 13
- Für eine Auswahl von Zeitungsartikeln vgl. die Dossiers CH-BAR#E2210.7#2000/278#339* (240) und CH-BAR#E2023A#2003/421#3648* (o.713.845.21.1).↩
- 14
- Vgl. dazu die tabellarische Übersicht vom 25. Oktober 1991, dodis.ch/60195, sowie die Zusammenstellung dodis.ch/C1849.↩
- 15
- Vgl. dazu die thematische Zusammenstellung Übereinkommen der Vereinten Nationen zur Bekämpfung der Wüstenbildung (1994), dodis.ch/T2310, sowie den Bericht der schweizerischen Delegation vom 22. Dezember 1992 über das erste Treffen der Vertragsparteien der Basler Konvention in Montevideo, dodis.ch/62190.↩
- 16
- Der Exekutivdirektor des Umweltprogramms der UNO (UNEP), Mostafa Kamal Tolba, entschied am 30. Dezember 1992 das Interimssekretariat in Genf anzusiedeln, vgl. dazu das Schreiben von Minister Leutert an die schweizerische Botschaft in Nairobi vom 3. März 1993, dodis.ch/63237, sowie das BR-Prot. Nr. 2482 vom 23. Dezember 1992, dodis.ch/62369. Vgl. dazu ferner die thematische Zusammenstellung Übereinkommen über die biologische Vielfalt (1992), dodis.ch/T2076.↩
- 17
- Zur Rolle von Genf und Nairobi als Sitze internationaler Umweltaktivitäten vgl. bspw. dodis.ch/62072.↩
- 18
- Vgl. dazu die «Gefechtskritik» des Ständigen Beobachters der Schweiz bei der Genfer Abrüstungskonferenz, Botschafter Herbert von Arx, vom 30. Juni 1992, dodis.ch/60767, sowie die Zusammenstellung dodis.ch/C2224.↩
- 19
- Vgl. dazu den Zwischenbericht zur Kampagne von Minister Leutert, dodis.ch/62062, Punkt 3.↩
- 20
- Vgl. dazu die Notiz der Sektion Vereinte Nationen und internationale Organisationen des EDA vom 30. Oktober 1992, dodis.ch/62123.↩
- 21
- Für den Zwischenbericht, der bereits am 17. November 1992 an Bundespräsident Felber übermittelt wurde, vgl. dodis.ch/62062.↩
- 22
- Für die Beilage vgl. das Faksimile dodis.ch/62551.↩
Liens avec d'autres documents
http://dodis.ch/62552 | voir aussi | http://dodis.ch/62551 |
http://dodis.ch/62551 | est la suite de | http://dodis.ch/62062 |
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Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED) à Rio de Janeiro (1992)
Le rôle international de Genève Questions du siège d'organisations internationales