Entscheid des Bundesrates, den eidgenössischen Räten das mit Italien abgeschlossene Finanzabkommen nicht zur Genehmigung vorzulegen, um unangenehme öffentliche Debatten zu vermeiden.
Imprimé dans
Documents Diplomatiques Suisses, vol. 17, doc. 131
volume linkZürich/Locarno/Genève 1999
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Archives | Archives fédérales suisses, Berne | |
▼ ▶ Cote d'archives | CH-BAR#E1004.1#1000/9#14438* | |
Ancienne cote | CH-BAR E 1004.1(-)1000/9 506 | |
Titre du dossier | Beschlussprotokoll(-e) 08.06.-08.06.1949 (1949–1949) |
dodis.ch/4261
CONSEIL FÉDÉRAL
Procès-verbal de la séance du 8 juin 19491
1162/A: ACCORD DE RÈGLEMENT FINANCIER ENTRE LA SUISSE ET L’ITALIE
Procès-verbal de la séance du 8 juin 19491
Le 17 mai 1949, le Conseil fédéral a approuvé les textes paraphés d’un accord italo-suisse de règlement financier et autorisé M. le Ministre Hotz à signer cet accord, le moment venu2. La question de savoir si l’accord devait être soumis à l’approbation des Chambres avait été laissée ouverte. Pour éclaircir cette question, le Conseil fédéral a décidé dans sa séance du 7 juin 19493 de se faire remettre un tableau indiquant l’origine des diverses créances devant faire l’objet de l’accord. Dans sa séance de ce jour, il a pris connaissance du tableau suivant, établi par le Département des Finances et des Douanes:
[...]4
Au vu de ce tableau, le Conseil fédéral constate qu’aucune des créances n’a pour origine une opération décidée en vertu de l’arrêté fédéral du 13 octobre 1933 sur les mesures économiques envers l’étranger5 et qu’il ne peut ainsi conclure l’accord en se fondant sur les pouvoirs conférés par cet arrêté. Il ne peut pas davantage se fonder sur l’arrêté fédéral du 6 décembre 1945 restreignant les pouvoirs extraordinaires6, car cet arrêté n’autorise que des mesures de durée limitée alors que l’accord italo-suisse doit avoir des effets définitifs, puisqu’il a le caractère d’un concordat.
Il reste, dans ces conditions, à savoir si le Conseil fédéral est néanmoins compétent, d’une manière ou d’une autre, pour prendre une décision sans l’approbation des Chambres ou s’il doit soumettre l’accord à l’approbation des Chambres, malgré les inconvénients très sérieux qui, selon la Division du Commerce, résulteraient des débats publics que comporterait cette seconde procédure. M. le Ministre Hotz a en effet déclaré ce qui suit7:
«Was die Frage der Ratifikation dieser Vereinbarung betrifft, möchten wir – ohne die Stellungnahme der Justizabteilung und den Entscheid des Bundesrates bezüglich der Kompetenzfrage präjudizieren zu wollen – hervorheben, dass wir die grössten Bedenken haben, die getroffene Vereinbarung vor dem Parlament bzw. vor der Öffentlichkeit zur Sprache zu bringen. Wir zweifeln allerdings nicht, dass das Parlament die Vereinbarung genehmigen würde, insbesondere nachdem die Zustimmung der Finanzkommissionen der beiden Räte vorliegt. Hingegen befürchten wir ungünstige Auswirkungen inbezug auf unsere Beziehungen zu Italien und gegebenenfalls auch zu andern Ländern. Abgesehen davon, dass die italienische Verhandlungsdelegation insbesondere mit Rücksicht auf die Beziehungen Italiens zu andern Gläubigerländern den Wunsch ausgedrückt hat, die getroffene Vereinbarung möge, soweit möglich, vertraulich behandelt werden, besteht die Gefahr, dass durch unvorsichtige, unobjektive oder verdrehte Presseartikel die italienische Regierung verstimmt werde und die Genehmigung der Vereinbarung verweigern könnte.
Zudem könnte der italienischen und gegebenenfalls auch der schweizerischen Regierung – bei Kenntnis und objektiver Beurteilung der Verhältnisse allerdings vollkommen zu Unrecht – als Vorwurf ausgelegt werden, dass der Devisenanfall Italiens heute schon für die Regelung der schweizerischen Rückstände verwendet wird, anstatt für die Alimentierung des multilateralen Clearings im Rahmen des Marshallplanes bzw. im Interesse der europäischen Wiederaufbaubestrebungen. Die auch schon geäusserte Stellungnahme der alliierten Behörden, wonach die schweizerischen Kriegskredite an Italien schliesslich einen Beitrag der Schweiz zur Aufrechterhaltung ihrer Neutralität darstellten, ist ja nicht ganz unbegründet, konnte doch seinerzeit in Verbindung mit der Gewährung dieser Kredite als italienische Konzession u. a. auch der freie schweizerische Transit über Genua/Savona und damit die
- 2
- Cf. DDS, vol. 17, doc. 129, note 14.↩
- 3
- Il n’y a pas de trace de cette décision dans le PVCF du 7 juin.↩
- 4
- Für die Tabelle vgl. dodis.ch/4261. Pour le tableau, cf. dodis.ch/4261. For the table, cf. dodis.ch/4261. Per la tabella, cf. dodis.ch/4261.↩
- 5
- Arrêté fédéral concernant les mesures extraordinaires et temporaires destinées à rétablir l’équilibre des finances fédérales (du 13 octobre 1933), RO, 1933, vol. 49, pp. 859 ss.↩
- 6
- Cf. RO, 1945, vol. 61, pp. 1027-1029.↩
- 7
- Cf. la notice du 1er juin pour R. Rubattel, E 2001(E)1967/113/748.↩
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Organisation de coopération et de développement économiques (OECE–OCDE)