Classement thématique série 1848–1945:
VII. LA RECONNAISSANCE DES ETATS
Imprimé dans
Documents Diplomatiques Suisses, vol. 8, doc. 175
volume linkBern 1988
Plus… |▼▶Emplacement
Archives | Archives fédérales suisses, Berne | |
Cote d'archives | CH-BAR#E2001B#1000/1503#278* | |
Titre du dossier | Anerkennung Georgien (1918–1923) | |
Référence archives | B.15.11 • Composant complémentaire: Georgien |
dodis.ch/44817
Je vous confirme mes lettes Nos 1815 & 1834 avec les deux télégrammes.2
Aujourd’hui le délai de deux semaines que le Gouvernement géorgien m’avait accordé est expiré et j’aurais dû quitter le pays, vu que je suis encore sans votre réponse.
Toutefois, le Gouvernement géorgien a montré envers la Suisse et moi une attitude plus bienveillante qu’envers la plupart des autres Représentants, qui ont dû quitter le pays hier et aujourd’hui, comme celui d’Espagne, de Hollande, de Belgique, de Norvège, de Finlande et d’autres.
Les Missions d’Allemagne, d’Italie, de Perse, de Turquie-Angora, de Tchécoslovaquie, de Lettonie, de Suède, etc., ont déjà reçu une réponse satisfaisante de leurs Gouvernements, et ils continuent à fonctionner comme par le passé.
Maintenant, quant à la Suisse, le Gouvernment géorgien veut nous faciliter la chose, en n’insistant pas sur la Reconnaissance officielle, mais en la laissant en suspens.
Vu cette situation, j’espère que vous accueillerez favorablement la proposition du Gouvernement géorgien, laquelle, dans sa nouvelle rédaction, est modeste et naturelle.
Je vous ai lancé un télégramme suivant la copie ci-incluse.3
Vous voyez donc que l’on ne demande que votre
accord télégraphique d’entrer en Conventions internationale, consulaire et commerciale.
Un refus de votre part serait néfaste pour nos concitoyens et les intérêts suisses au Caucase seraient entièrement compromis.
Veuillez confirmer immédiatement votre télégramme par lettre, car les Radios n’arrivent pas toujours.
A la même occasion, vous devriez me nommer par un document officiel adressé directement au Commissariat du Peuple aux Affaires étrangères de la République Socialiste Soviétique de la Géorgie.4
Le Gouvernement d’ici critique que votre lettre du 5 Août No . B 21/23. Tiflis B.B. qui portait ma nomination de Gérant du Consulat de Suisse à Tiflis, n’était qu’une simple lettre privée,5 qui était adressée à moi et non au Gouvernement, et qui n’était pas même munie du sceau (chose indispensable en Russie).
Pour préciser encore une fois la chose, je me résume en ceci: il n’est pas nécessaire de parfaire la Convention dans le délai d’un mois, mais il est indispensable que vous confirmiez votre accord pour cette convention internationale, consulaire et commerciale et ma nomination officielle comme Gérant du Consulat de Suisse à Tiflis,6 le tout adressé directement au Gouvernement géorgien.
La Convention même pourra être faite à la suite.
Veuillez ne laisser survenir aucun retard, ni dans la transmission de votre télégramme, ni dans votre confirmation par lettre et documents, car si nous dépassons le délai qui nous est accordé, je devrai quitter le pays et alors tout serait gâché.7
- 1
- 2001 (B) 3/19.↩
- 2
- Cf n" 173.↩
- 3
- Non reproduit.↩
- 7
- Dans sa séance du 24 mars, le Conseil fédéral décidait de ne pas donner suite aux propositions géorgiennes: Angesichts dieser Sachlage drängte sich neuerdings die Frage auf, ob der bisher eingenommene Standpunkt bezüglich der Anerkennung der georgischen Regierung in Tiflis beizubehalten oder aufzugeben sei. Nach eingehender Prüfung ist das politische Departement auch heute der Meinung, dass dem gestellten Ansinnen nicht entsprochen werden könne. Dabei hat es die Folgen, soweit dies von hier aus möglich ist, wohl erwogen, die eine verneinende Antwort für unsere Landsleute im Kaukasus nach sich ziehen kann. Vor allem wäre die Ausweisung des Herrn Oberle sehr zu bedauern. Das Departement glaubt aber nicht, dass dadurch für unsere Landsleute eine unmittelbare Gefahr für Leben und Eigentum eintritt, zumal nach zuverlässigen Berichten anzunehmen ist, dass die georgische Regierung alles Interesse hat, den Betrieb der mustergültigen Käsereien und landwirtschaftlichen Betriebe aufrecht zu erhalten. Die Schweizerkolonisten sind alles eingesessene, mit dem Land vertraute Leute, die nicht heimzukehren gedenken; sie dürften schlimmsten Falles nicht schlechter gestellt werden als die Schweizer im benachbarten Aserbeidshan die unter rein bolschewistischem Regiment unbelästigt ihrem Gewerbe nachgehen können. Weshalb Georgien, am Vorabend der Konferenz von Genua, eine solch schroffe Haltung einnimmt, ist nicht klar und die Vermutung ist nicht ohne weiteres von der Hand zu weisen, dass es beabsichtigt, die dort erscheinenden Vertreter vor eine vollendete Tatsache zu stellen. Wahrscheinlich ist die Massregel von Moskau aus diktiert worden, unter dessen direktem Einflüsse Georgien steht. Es genügt dafür der Hinweis, dass Einreisevisa nach Georgien nur von den russischen Sovietvertretungen in Berlin, Rom und Konstantinopel erteilt werden. So bemühend es ist, unsere Landsleute allfälligen Unannehmlichkeiten und Repressalien auszusetzen und sie ihres bisherigen geschätzten Beraters und Beistandes beraubt zu wissen, kann eine Anerkennung der Regierung in Tiflis dermalen nicht in Frage kommen. Das Departement beabsichtigt, den Funkspruch in diesem Sinne zu beantworten und hofft, die ausgesprochene Drohung durch den Hinweis hinfällig machen oder wenigstens mildern zu können, dass Herr Oberle gar nicht in der Eigenschaft eines offiziellen sch weizerischen Vertreters in Tiflis amte, dass er in dieser Eigenschaft auch nie der georgischen Regierung notifiziert wurde und dass von ihr auch seine Anerkennung nie verlangt wurde, endlich dass er eben in Ermangelung eines schweizerischen Konsuls bloss den dortigen Landsleuten aus rein patriotischen Motiven mit Rat und Tat beistehe, so dass er von der an die fremden Konsulate in Tiflis ergangenen Eröffnung gar nicht betroffen wurde. In Zustimmung zum Antrage des politischen Departements wird beschlossen: Der Bundesrat heisst das vom politischen Departement beabsichtigte Vorgehen gut und ermächtigt das politische Departement, den Funkspruch des Herrn Oberle in der angedeuteten Weise zu beantworten (2001 (B) 2/19). Menacé d’expulsion, E. Oberle s’adressa par l’entremise du Département politique au Comité International de la Croix Rouge. Oberle resta en Géorgie à titre de Délégué de la Croix Rouge.↩
Tags
Questions liées à la reconnaissance d'États