Thematische Zuordung Serie 1848–1945:
IV. NIEDERLASSUNGS- UND ASYLPOLITIK
4. Ausweisungen
4.2. Die französischen Kommunarden
Imprimé dans
Documents Diplomatiques Suisses, vol. 3, doc. 15
volume linkBern 1986
Plus… |▼▶Emplacement
Archives | Archives fédérales suisses, Berne | |
▼ ▶ Cote d'archives | CH-BAR#E2300#1000/716#712* | |
Ancienne cote | CH-BAR E 2300(-)1000/716 331 | |
Titre du dossier | Paris, Politische Berichte und Briefe, Militärberichte, Band 26 (1873–1873) |
dodis.ch/41994 Der schweizerische Gesandte in Paris, J. K. Kern, an den Bundespräsidenten und Vorsteher des Politischen Departements, P. Cérèsole1
1. Je viens de recevoir, avec votre office2 du 20 Mai, le rapport3 final de Mr le Chef du Département de Justice et Police de Genève au sujet de la prétendue conspiration des communards dans cette ville. Comme Vous avez fait à Mr Lanfrey des communications au sujet de cette affaire, j’ai cru pouvoir me dispenser d’en donner connaissance à Mr de Rémusat.
Vous m’avez demandé mon avis sur les plaintes auxquelles donnent lieu le Consul de France et les agents français à Genève, ainsi que sur la nature des démarches à faire dans le sens de la demande de Mr Girod. Je m’empresse de vous répondre que, dans mon opinion, la marche la plus naturelle à suivre dans cette affaire serait d’en entretenir verbalement Mr de Rémusat par mon intermédiaire, tandis que Vous-même, en parleriez aussi à Mr Lanfrey. Il est évident que le Conseil Fédéral ne doit pas tolérer que Mr le Consul de France à Genève veuille s’immiscer dans les questions de nature politique pour lesquelles il n’a aucune compétence. Si vous approuvez ma manière de voir, j’agirai dans ce sens auprès de Mr de Rémusat dans la première réception qui suivra votre réponse.4
Quant au séjour d’agents français en Suisse, je ne vois guère de moyens de l’empêcher, et je ne crois pas me tromper en supposant que le Gouvernement français n’est pas le seul qui entretienne des agents de police soit à Genève, soit dans d’autres villes de la Suisse.
2. Je ne Vous ai rien communiqué sur l’Assemblée des porteurs de titres de la Ligne d’Italie, sachant que Mr Rambert vous a télégraphié à l’issue de l’assemblée, et que, du reste, il se rend directement à Berne pour vous donner verbalement connaissance de toutes ses démarches dans cette affaire.
Je me suis permis de rendre Mr de Loys attentif au fait qu’il me paraîtrait utile de profiter du temps, avant la conclusion d’un traité international, de rédiger un rapport contenant tout ce qu’on peut dire en faveur du Simplon, soit au point de vue technique et financier, soit au point de vue commercial, établissant l’importance du trafic et, en général, des avantages qui reviendraient aux pays intéressés, et plus particulièrement à la France par l’exécution de cette ligne. Le rapport Stockalper5 traite presque exclusivement la question technique, et celui de Mr Lommel6 a été écrit il y a déjà huit ans, avant le percement du Mont-Cenis, et avant que l’établissement du S1 Gotthard fut assuré. Un nouveau travail, résumant toutes les considérations qui militent en faveur de rétablissement du Simplon me paraîtrait des plus utiles, tant au point de vue des subventions à obtenir, qu’à celui de l’émission d’actions et des emprunts nécessaires. On ne peut supposer que les intéressés se contentent d’étudier la question sur la base de différents rapports dont une partie considérable ne peut plus satisfaire à l’étude de la question telle qu’elle se présente actuellement.
En comparant les travaux faits avec beaucoup de soins pour la ligne du S' Gothard, avec ceux qui existent sur le Simplon, on se convainc facilement de l’étendue de ce qui reste à faire. Il m’a paru que Mr de Loys approuvait pleinement cette manière de voir; l’important serait de trouver un ou des hommes compétents pour ce travail.
3. Vous aurez pu reconnaître, par les débats qui ont eu lieu à la réouverture de l’Assemblée Nationale que la Droite et le Centre droit sont décidés à tenter une attaque vigoureuse et même passionnée contre le Président de la République et son Gouvernement. Il n’y a guères de chances actuellement de voir se réaliser ce dont me parlait dernièrement Mr Barthélémy S1 Hilaire, que 50 à 60 membres du Centre droit se sépareraient de la politique du parti de combat et se joindraient au Centre gauche.
Mais, si les adversaires du Gouvernement auront une majorité pour ouvrir l’attaque, trouvera-t-on également la même majorité pour remplacer le Gouvernement qu’on veut renverser? Il est permis d’émettre des doutes à ce sujet. La responsabilité qu’encourraient les membres de l’Assemblée engagera sans doute quelques députés du Centre droit à ne pas assumer sur eux cette responsabilité. Mais, si le plan de remplacement de Thiers par un autre Gouvernement devait aboutir, la situation serait des plus graves pour la tranquillité intérieure de la France, et personne n’ose prévoir les conséquences que pourrait avoir une politique aussi hasardeuse et conduite avec tant de passion.
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