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Documenti Diplomatici Svizzeri, vol. 25, doc. 32
volume linkZürich/Locarno/Genève 2014
Dettagli… |▼▶Collocazione
Archivio | Archivio federale svizzero, Berna | |
▼ ▶ Segnatura | CH-BAR#E2001E#1980/83#2555* | |
Vecchia segnatura | CH-BAR E 2001(E)1980/83 471 | |
Titolo dossier | Schweiz. Kredite an Firmen, Gemeinden usw. Griechenland (1968–1970) | |
Riferimento archivio | C.41.152.0 • Componente aggiuntiva: Griechenland |
dodis.ch/35523 Notice du Chef du Service économique et financier du Département politique, P. A. Nussbaumer1 PRêT DE FR. 50 MIO2 DE L’UBS à LA BANQUE DE GRÈCE
Ainsi que cela a été décidé, la Banque nationale a été informée par une lettre du Département des finances, du 3 juillet3, que nous ne mettions pas d’obstacle à l’opération prévue4 mais qu’en cette circonstance nous souhaitions en revanche nous entremettre en vue de la libération de deux prisonniers politiques grecs auxquels un intérêt particulier est porté en Suisse5.
L’UBS a réagi favorablement à nos intentions et elle l’a fait savoir à la Banque nationale, ainsi que celle-ci nous en a informés par sa lettre du 13 juillet6 ci-jointe en photocopie.
Il convient maintenant de déterminer la marche à suivre.
L’UBS, avec laquelle nous avons pris téléphoniquement contact, est d’avis qu’elle ne pourrait guère agir elle-même en qualité de porte-parole de nos intentions et elle a donné l’impression qu’elle ne le souhaitait pas. Elle entendrait plutôt se limiter à faire savoir à ses interlocuteurs que les autorités fédérales ne s’opposent pas à l’octroi du prêt mais qu’à l’occasion de cette opération elles envisagent de faire valoir certains désirs de nature politique.
La Banque de Grèce n’est jusqu’ici pas revenue à la charge et l’UBS n’envisagerait pas de la renseigner spontanément sur l’état actuel de l’affaire. Elle préférerait attendre que ses partenaires se manifestent à nouveau. Dans l’éventualité où elle serait questionnée, avant de connaître nos intentions, elle répondrait dans le sens indiqué ci-dessus (c’est-à-dire de façon affirmative mais en ajoutant que les autorités fédérales entendent faire valoir certaines considérations politiques mais sans préciser de quoi il s’agit)7.
Vous nous obligeriez en nous faisant connaître votre décision et notamment si vous envisagez éventuellement d’agir par l’intermédiaire de l’Ambassade de Grèce à Berne8. Nous présumons que dans ce cas c’est votre Service qui ferait le nécessaire.
- 1
- Notice: CH-BAR#E2001E#1980/83#2555* (C.41.152.0). Rédigée par L. Rochat, visée par M. Gelzer. Copie à P. Micheli.↩
- 2
- Correction à la main de: Fr. 50’000.↩
- 3
- Lettre de N. Celio à E. Stopper du 3 juillet 1970, dodis.ch/36609.↩
- 4
- Sur les objections initiales du Département politique, cf. DDS, vol. 25, doc. 26, dodis.ch/32773.↩
- 5
- Sur les efforts suisses en faveur de G. Notaras et N. Kitsikis, cf. la notice de M. Gelzer à W. Spühler du 7 mai 1968, dodis.ch/32728 et la lettre de P. Graber à N. Celio et E. Brugger du 26 juin 1970, doss. comme note 1.↩
- 6
- Lettre de W. Kull et H. Huber à P. Graber du 13 juillet 1970, doss. comme note 1.↩
- 7
- Cf. aussi la lettre de L. Rochat à l’Union de Banques Suisses du 11 août 1970, dodis.ch/36610.↩
- 8
- Au contraire, il a été décidé de procéder par l’intermédiaire de l’Ambassade de Suisse à Athènes; cf. la lettre de E. de Graffenried à P. Micheli du 3 août 1970; les lettres de P. Dietschi à E. de Graffenried des 5 et 12 août 1970 et le télégramme No 127 de E. de Graffenried au Département politique du 22 octobre 1970, doss. comme note 1.↩