Classement thématique série 1848–1945:
V. AFFAIRES MILITAIRES ET FAITS DE GUERRE
4. Contacts militaires avec l’étranger
Pubblicato in
Documenti Diplomatici Svizzeri, vol. 13, doc. 369
volume linkBern 1991
Dettagli… |▼▶Collocazione
Archivio | Archivio federale svizzero, Berna | |
▼ ▶ Segnatura | CH-BAR#E27#1000/721#12698* | |
Vecchia segnatura | CH-BAR E 27(-)1000/721 2583 | |
Titolo dossier | Frage der Abkommandierung zum Besuch des deutschen Westwalls (1940–1940) | |
Riferimento archivio | 06.C.3.c.6.c |
dodis.ch/47126
Ich habe auftragsgemäss in der Attacheabteilung besprochen, welche Art von Offiziersmissionen von schweizerischer Seite eventuell in Betracht kämen und bei der Gelegenheit auch sondiert, ob hierorts Geneigtheit besteht, ein eventuelles Gesuch in günstigem Sinne zu beantworten.
Es wurde mir nun mündlich eröffnet, dass im Laufe dieser Sondierung die Sache auch mit dem Führer direkt besprochen wurde. Dieser selbst habe eine ablehnende Antwort gegeben und diese begründet mit der politischen Haltung und Einstellung der Schweiz sowie mit der Rede des General Guisan.
Gemeint ist die Rede am Rütli.
Diese Antwort stellt für uns kein Refus dar, da ich ausdrücklich nur sondierte und in keiner Weise ein Gesuch stellte.
Jedenfalls aber sieht man daraus, dass die Stimmung gegen die Schweiz noch immer nicht am besten ist und zweitens ist es ein Beweis, dass Hitlerselbst dieser Meinung ist.
Ich führe das speziell an, weil bei meinem letzten Aufenthalt in Bern ich viele Schweizer traf, die der Meinung waren, die Stimmung gegen die Schweiz sei nur Sache Goebbels und der Partei. Dem Hitler sei die Schweiz ganz gleichgültig2.
- 1
- Lettre: E 27/12698.↩
- 2
- Le 24 août 1940, le Général demande au Chef du Département militaire que des démarches soient entreprises pour envoyer une mission militaire en Allemagne. Consulté par Minger, le Département politique répondra à celui-ci le 7 septembre 1940: Nous avons eu l’honneur de recevoir votre lettre du 30 août par laquelle vous avez bien voulu nous faire part de l’intérêt que le Commandement en Chef de l’armée verrait à envoyer en Allemagne une mission militaire destinée à se mettre au courant des progrès matériels réalisés durant la guerre en ce qui concerne, notamment, les troupes cuirassées, les forces aériennes, la défense contre avions, les moyens de liaison et les méthodes sanitaires. Nous avons pris connaissance avec le plus grand intérêt du désir exprimé par le Général et nous partageons pleinement son opinion qu’une mission de ce genre pourrait, dans les circonstances actuelles, être fort utile. Cette utilité serait, à notre avis, non seulement militaire, mais également politique. Malheureusement, ainsi que le Commandement de l’armée en a été informé - postérieurement sans doute à l’envoi de la communication dont vous nous avez transmis les termes - des sondages que notre Attaché militaire à Berlina faits en vue de déterminer l’accueil qui serait fait à une telle mission ont donné des résultats négatifs et ne permettent pas de douter qu’une demande officielle se heurterait, pour le moment, à un refus. Les conversations que nous avons eues avec le Ministre d’Allemagne nous permettent toutefois d’espérer que la question pourra être reprise à plus ou moins brève échéance. En vue de cette éventualité, il nous serait agréable de connaître les noms des officiers qui seraient envisagés par le Commandement de l’armée comme devant participer à la mission dont il s’agit, afin de pouvoir, le moment venu, nous assurer par des moyens officieux que des objections d’ordre personnel ne rencontreront pas de grands obstacles à la réalisation d’un projet auquel nous attachons de l’importance. Le Département militaire transmet cette réponse au Général par une lettre du 13 septembre 1940 (E 2001 (D) 3/306).↩
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