Thematische Zuordung Serie 1848–1945:
II. DIE SCHWEIZ UND DER VÖLKERBUND
3. Internationale Wirtschaftsabkommen
Pubblicato in
Documenti Diplomatici Svizzeri, vol. 9, doc. 493
volume linkBern 1980
Dettagli… |▼▶Collocazione
Archivio | Archivio federale svizzero, Berna | |
Segnatura | CH-BAR#E2001C#1000/1535#162* | |
Titolo dossier | Rapport sur l'oeuvre du Conseil et du Secrétariat général (1929–1929) | |
Riferimento archivio | B.56.01.22.1 |
dodis.ch/45510
Der Vorsteher des Politischen Departementes, G. Motta, ariden Vorsteher des Volksmrtschaftsdepartementes, E. Schulthess1
Le Secrétariat Général de la Société des Nations vient de nous faire parvenir le «rapport sur l’œuvre accomplie par la Société depuis la dernière session de l’Assemblée» (doc. A.6)2. Vous en trouverez un exemplaire sous ce pli.
Les questions relatives à l’Organisation économique et financière n’occupent pas moins de trente pages de ce rapport. Nous les avons parcourues avec une attention particulière, bien qu’elles ne constituent qu’un résumé de l’activité, que nous connaissons déjà, déployée notamment par le Comité économique et par le Comité financier depuis la dernière Assemblée. Les problèmes économiques sont, en effet, avec la grave question du désarmement, au premier plan des préoccupations de la Société des Nations, et il n’est pas possible, pour qui veut suivre avec discernement les efforts dépensées à Genève en vue d’une amélioration générale des relations internationales de ne pas s’aventurer dans le domaine des échanges économiques sous prétexte qu’il n’appartient qu’aux techniciens. Le Comité économique, le Comité consultatif économique, le Conseil et l’Assemblée ont été unanimes à reconnaître «que l’interdépendance des facteurs politiques et économiques que tendent à créer ou à détruire les conditions favorables à la paix apparaît de plus en plus évidente». Il s’ensuit que, sur le plan international comme sur le plan national, les questions politiques ne peuvent plus être étudiées qu’en fonction des questions économiques, et vice-versa. Il est certain que les progrès réalisés en matière d’arbitrage, par exemple, sont susceptibles de créer, parmi les Etats, une détente favorable à la conclusion d’accords destinés à rétablir, dans une certaine mesure, la liberté des échanges commerciaux, comme il n’est pas douteux que toutes mesures prises, par voie de conventions collectives ou bilatérales et même par décisions autonomes, afin d’atténuer les effets de ce qu’on est convenu d’appeler la «guerre économique» influent directement ou indirectement sur les conditions de la paix générale. La vérité est que cette paix internationale dont la Société des Nations s’efforce de consolider les assises a deux faces: une face politique et une face économique. Ce serait une erreur que de s’attacher à l’une sans avoir cure de l’autre. Aussi bien, lorsque nous lisons que la Société des Nations souffre actuellement, en matière économique, d’un véritable malaise, que les recommandations de la Conférence économique internationale de 1927 risquent de demeurer à l’état de vœux pies et que des barrières économiques ont plus tendance à s’élever qu’à s’abaisser, il est permis d’en conclure que des difficultés nouvelles attendent la Société des Nations dans d’autres domaines de la pacification générale et de la coopération internationale. En tout état de cause, les symptômes que révèle à cet égard le rapport ci-joint sur l’activité de la Société depuis septembre dernier sont des plus regrettables, si, tout bien considéré, ils n’ont encore rien d’alarmant. Ils méritent à cet égard un examen aussi attentif que vigilant.
Il nous serait agréable, pour les raisons susexposées, de connaitre vos impressions sur la situation telle qu’elle se dégage du rapport relatif à l’Organisation économique, ainsi que votre avis sur les différents problèmes dont le Conseil et l’Assemblée, assistés par le Comité économique, ont entrepris la solution en collaboration avec les Gouvernements. Pareil exposé, réduit à l’essentiel, serait de nature à intéresser particulièrement les membres de la délégation suisse à l’Assemblée. La délégation pourra évidemment compter, pour tout ce qui a trait aux questions économiques, sur le concours éclairé de M. Stucki, Directeur de la Division du commerce, membre lui-même du Comité économique; nous n’attacherions pas moins de prix à recevoir communication de votre Département des observations qu’il aurait à formuler à l’égard des grands problèmes économiques qui figurent à l’ordre du jour de la prochaine Assemblée3. Un rapport de cette nature pourrait être utilement versé, comme les rapports des autres Départements sur les questions qui les concernent directement, aux actes de la délégation suisse4.
- 1
- Schreiben (Copie): E 2001 (C)5/88.↩
- 2
- SdN, Journal Officiel, Suppl. spéc. Nr. 75, S. 189fT.↩
- 3
- Antwortschreiben des Volkswirtschaftsdepartementes nicht ermittelt. Antwortschreiben der übrigen Departemente in: E 2001 (C) 5/8.↩
- 4
- Vgl. auch Bericht des Bundesrates an die Bundesversammlung über die zehnte Völkerbundsversammlung, vom 27. Dezember 1929, BBl 1929, III, S. 873fT.↩