Thematische Zuordung Serie 1848–1945:
II. BILATERALE BEZIEHUNGEN
9. Grossbritannien
9.1. Handel mit Kanada
Printed in
Diplomatic Documents of Switzerland, vol. 5, doc. 411
volume linkBern 1983
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Archive | Swiss Federal Archives, Bern | |
▼ ▶ Archival classification | CH-BAR#E2200.40-05#1000/1624#771* | |
Old classification | CH-BAR E 2200.40-05(-)1000/1624 17 | |
Dossier title | Consulat General de Suisse à Montréal (1914–1914) | |
File reference archive | XX.1 • Additional component: Grossbritannien und Nordirland |
dodis.ch/43266 Der Vorsteher des Handels-, Industrie- und Landwirtschafts depart ententes, E. Schulthess, an den schweizerischen Generalkonsul in Montreal, H. Martin1
Nous avons l’honneur de vous remercier de votre lettre du 25 Mars dernier2 et de vous faire tenir 20 exemplaires du travail élaboré par la réunion des techniciens suisses dont vous avez pris l’initiative, travail portant le titre «Förderung der schweizerischen Maschinenausfuhr nach Kanada»3 et que nous avons fait imprimer à part. Nous joignons en outre à cet envoi 12 exemplaires de votre rapport du 29 Septembre 1913 «Ce que l’industrie suisse des machines devrait faire au Canada.»4
Nous ajoutons que le «Verein schweizerischer Maschinen-Industrieller» à Zurich auquel nous avions transmis, en temps et lieu, ce dernier document, ne nous a adressé aucune observation à son sujet et que nous prions cette association de vouloir bien correspondre directement avec vous touchant les remarques que pourrait suggérer aux intéressés la lecture des délibérations arrêtées par la réunion dont il s’agit.
Pour votre gouverne, nous ajoutons que la maison Escher-Wyss & Cie à Zurich, n’est plus une maison suisse, mais plutôt une maison allemande, les actions appartenant pour la plupart à la maison allemande Lahmeier. La maison nous a demandé communication de votre rapport du 25 mars, nous disant que vous l’y aviez rendue attentive. Dans ces conditions, et bien qu’à contre-cœur, nous ne pourrons nous refuser à répondre à sa demande. Du reste nous ne devons pas nous attendre à ce qu’une suite pratique soit donnée collectivement par la Société suisse des fabricants de machines à vos arrangements avec les chefs et ingénieurs suisses à Montréal; ceci pour la raison que la dite Société n’est pas organisée pour faire acheminer des projets tels que le vôtre5. C’est un organe chargé de la défense des intérêts généraux de notre industrie des machines. Dans son comité figurent des chefs qui sont concurrents les uns des autres et qui n’osent pas discuter séance tenante des projets comme celui en question, de peur d’y opposer leurs intérêts et plans spéciaux. C’est également pourquoi votre rapport du 29 septembre n’a pas reçu de suite pratique. Il est fort difficile de réunir nos usines et ateliers ou même seulement quelques-uns d’entre eux en vue d’une entreprise commune. Il faudrait à cette fin une action toute spéciale exercée par un intermédiaire de haute compétence. Nous ne doutons pas que la maison Escher-Wyss ne sache profiter dans son intérêt particulier de vos communications. Il est vrai que la Suisse en bénéficiera aussi dans une certaine mesure pour autant que la maison en question et ses coïntéressés y déploient leur activité. Il n’est pas exclu non plus que l’une ou l’autre des maisons proprement suisses qui lisent votre rapport, y prêteront leur attention toute spéciale en vous demandant peut-être des renseignements plus détaillés et une certaine coopération.6
- 1
- Schreiben (Kopie): E 2200 London 24/17.↩
- 2
- Nicht ab gedruckt.↩
- 3
- Nicht abgedruckt. Untertitel der mit «Konfidentiell» versehenen Drucksache: Ergebnis der Besprechungen der schweizerischen Techniker in Montreal im schweizerischen Generalkonsulate daselbst auf Initative des Herrn Generalkonsuls Henri Martin, abgehalten am 17. März 1914.↩
- 4
- E 2200 London 23/10.↩
- 5
- Martins Vorschlag zielte auf die Gründung einer kanadisch-schweizerischen Import- und Verkaufsgesellschaft, welche die gesamte schweizerische Maschinenindustrie vertreten würde. Der Schluss des Exposés Förderung der schweizerischen Maschinenindustrie nach Kanada lautet: Es ist aber auch absolut notwendig, die Sache ohne Aufschub in die Hand zu nehmen, d.h. bevor England, die Vereinigten Staaten, Belgien, Deutschland, Frankreich, Schweden und Norwegen den kanadischen Markt unter sich aufgeteilt haben, und bevor Kanada, dessen Produktionsfähigkeit von Jahr zu Jahr zunimmt, sich vom Ausland emanzipiert hat (E 2200 London 24/17).↩
- 6
- Der schweizerische Gesandte in London, G. Carlin, schrieb Generalkonsul Martin am 9. August 1914: Je vous félicite de l’initiative que vous avez prise en faveur de l’organisation de l’exportation de nos machines au Canada. Vous avez raison de ne pas vouloir vous décourager et je suis heureux des paroles flatteuses qu’a pour vous la Société Suisse des Constructeurs de machines. J’espère que peu à peu les petites jalousies cesseront et qu’une partie au moins des fabricants de machines comprendront Futilit„é d’une action commune dans le sens que vous proposez et que vous appuyez par de si concluants arguments (E 2200 London 24/17).↩
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