Classement thématique série 1848–1945:
II. RELATIONS BILATÉRALES
16. Italie
16.2. Ouvriers italiens en Suisse
16.2.2. Rupture des relations diplomatiques (affaire Silvestrelli)
Printed in
Diplomatic Documents of Switzerland, vol. 4, doc. 309
volume linkBern 1994
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Archive | Swiss Federal Archives, Bern | |
Archival classification | CH-BAR#E1004.1#1000/9#8922* | |
Dossier title | Beschlussprotokoll(-e) 05.05.-08.05.1899 (1899–1899) |
dodis.ch/42719
CONSEIL FÉDÉRAL
Procès-verbal de la séance du 5 mai 18991
1722. Italiener in der Schweiz
Procès-verbal de la séance du 5 mai 18991
Die italienische Gesandtschaft hat am 20. April2 an das politische Departement ein neues Promemoria gerichtet, worin auf zwei Artikel in der italienischen Zeitung «L’Italiano» aufmerksam gemacht und die Ergreifung von Massregeln nahe gelegt wird, um zu verhindern, dass die Verfasser dieser Artikel ihre Agitation fortsetzen.
In dem einen dieser Artikel wird die Thatsache kommentiert, dass während die Bevölkerung Sardiniens im Elend schmachtet, tausende von Franken für den Empfang des Königs und der Königin von Italien ausgegeben werden; in dem ändern macht sich der Verfasser in einigen Phrasen über die heutigen Zustände Italiens Luft, wo jede Freiheit unterdrückt sei.
Dass derartige Ergüsse, die auch die in Italien erscheinenden Oppositionsblätter sozusagen jeden Tag enthalten, für die italienische Gesandtschaft Anlass genug sind, die Bundesbehörde mit einem neuen Pro-Memoria zu belästigen, beweist, dass dem italienischen Gesandten das rechte Mass der Dinge abhanden gekommen ist.
Nach Antrag des politischen Departements wird beschlossen:
1) Das Pro-Memoria vom 20. April sei folgendermassen zu beantworten:
«Par aide-mémoire du 20 avril, la Légation Royale d’Italie a cru devoir signaler au Département politique deux articles parus dans le journal L’Italiano et intitulés l’un I Reali in Sardegna et l’autre Aria. Elle exprimait, en même temps, l’avis que, s’agissant d’italiens, les Autorités fédérales ne sauraient manquer de prendre à l’égard des auteurs de ces articles des mesures propres à les empêcher de continuer leur œuvre hostile aux institutions d’Italie.
Le Département politique est chargé et a l’honneur d’informer la Légation Royale que, de l’avis du Conseil fédéral, les articles dont il s’agit ne sont pas de nature à provoquer des mesures quelconques à l’égard de leurs auteurs. On ne saurait admettre, en effet, que des écrits de ce genre puissent avoir pour effet de porter atteinte aux institutions italiennes.
La Légation Royale d’Italie peut être assurée que le Conseil fédéral saura, le cas échéant, prendre de son chef les mesures exigées par les circonstances.»
2) Der schweizerische Gesandte in Rom sei von dem Gebaren des hiesigen italienischen Vertreters zu unterrichten, damit er bei passender Gelegenheit dem italienischen Minister des Auswärtigen zu verstehen gebe, dass die fortwährenden Reklamationen des Hrn. Riva, welche häufig ganz untergeordnete Dinge betreffen, den Bundesrat unangenehm berühren.3
- 1
- E 1004 1/197.↩
- 2
- C/. E 2001 (A) 626.↩
- 3
- Suite à cette décision Carlin communique le 27 juin 1899 le compte rendu d’un entretien avec le Ministre des Affaires étrangères: Visconti-Venosta me dit que M. Riva, ayant dû venir en Italie, il l’avait prié de passer à Rome et l’avait entretenu verbalement de la chose. M. Riva aurait pu, point par point, se justifier de n’avoir agi que conformément aux instructions reçues de Rome. M. Visconti-Venosta ajouta que ces instructions, ce n’était pas lui qui les avait données, mais son prédécesseur, et qu’elles étaient encore empreintes de l’esprit qui animait et devait animer le Gouvernement Royal après les troubles de l’année passée et les rassemblements et manifestations de sujets italiens qui s’étaient produits en Suisse. Que maintenant les circonstances avaient changé; qu’il n’avait pas manqué d’y rendre attentif M. Riva, en l’invitant à procéder avec la plus grande modération et à ne pas saisir le Conseil fédéral sans nécessité d’affaires d’ordre tout à fait secondaire. En présence de cette réponse de M. Visconti-Venosta, il semble que la question peut, pour le moment, être considérée comme vidée: nous verrons dans quelle mesure M. Riva tiendra compte des remarques que dit lui avoir faites son Ministre (E 2001 (A) 626).↩
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