dodis.ch/41155

Le Consul de Suisse à Bruxelles, Ch. -F. Borel, au Conseil fédéral1

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Depuis longtemps, j’ai attiré votre attention sur l’utilité qu’il y aurait pour la Confédération à l’établissement d’un consulat à Anvers surtout dans l’intérêt des nombreux émigrants vers l’Amérique qui sont exposés à de nombreuses vexations par les courtiers de chair humaine, et dont il m’est impossible de m’occuper depuis ici. Je vous avais indiqué pour ce poste un M. Dietzinger, de Zurich, mais ma proposition n’a pas été accueillie.3 Il se présente aujourd’hui un nouvel amateur de cet emploi qui se contenterait même du titre de vice-consul.

C’est un M. Max Meyer, également du canton de Zurich, qui vient de s’établir à Anvers où il a repris une fabrique assez importante de gutta percha. Il est fils de M. le pasteur de Männedorf et m’a été recommandé par la respectable Maison de MM. Frères Greuter et Rieter, de Winterthur, auprès de qui vous pourriez avoir tous les renseignements nécessaires. Comme M. Meyer a été attaché à la Maison Mandrot du Havre, dont un des chefs a été longtemps votre consul, il doit connaître les traitements relatifs aux émigrants.

Si vous changez d’avis sur cette matière et que vous vous décidiez soit pour un consul soit pour un vice-consul, vous pouvez, Messieurs, opter entre ces deux concurrents.4