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AF E2001(D)1968/154/, 158 Dossier B.51.362.A.11 Deutschland: Schäden infolge Ausräumung schweiz. Betriebe zu Reparationszwecken.
Info Commission Indépendante d'Experts Suisse-Seconde Guerre Mondiale (CIE) (UEK)
Info UEK/CIE/ICE (
deutsch français italiano english):
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B.51.362.A.11
Concerne Sarotti AG à Berlin-Tempelhof. La fabrique a été pillée par les Russes lors de l'occupation de Berlin après le 8.5.1945 et Nestlé s'en plaint naturellement au DPF (lettre du 30.04.1948), dans la mesure ou le capital-actions de Sarotti AG appartient pour 72,86% directement et pour 9,52% indirectement à des propriétaires suisses. Nestlé désire que les autorités politiques helvétiques s'enquièrent de ce qui peut se faire pour récupérer la contre-valeur de ces biens suisses, par l'entremise de la légation de Suisse à Moscou si nécessaire.
S'ensuit une assez courte correspondance, au cours de laquelle Nestlé essaie de fournir le plus de renseignements possible sur les circonstances exactes du pillage de Sarotti aux autorités fédérales. Le DPF doute néanmoins fortement de la possibilité dans ce cas précis d'obtenir un dédommagement. Il transmet les informations à la Délégation suisse à Berlin s'occupant des questions de dommages de guerre qui émet les mêmes doutes. L'affaire s'enlise, le DPF charge la Légation de Suisse à Moscou de tenter quelque-chose (lettre du 14.03.1950), puis le dossier se termine sur un formulaire daté de 1973 !!! résumant les noms des plaignants et des militaires russes responsables.
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B.51.362.A.11
Concerne Sarotti AG à Berlin-Tempelhof. La fabrique a été pillée par les Russes lors de l'occupation de Berlin après le 8.5.1945 et Nestlé s'en plaint naturellement au DPF (lettre du 30.04.1948), dans la mesure ou le capital-actions de Sarotti AG appartient pour 72,86% directement et pour 9,52% indirectement à des propriétaires suisses. Nestlé désire que les autorités politiques helvétiques s'enquièrent de ce qui peut se faire pour récupérer la contre-valeur de ces biens suisses, par l'entremise de la légation de Suisse à Moscou si nécessaire.
S'ensuit une assez courte correspondance, au cours de laquelle Nestlé essaie de fournir le plus de renseignements possible sur les circonstances exactes du pillage de Sarotti aux autorités fédérales. Le DPF doute néanmoins fortement de la possibilité dans ce cas précis d'obtenir un dédommagement. Il transmet les informations à la Délégation suisse à Berlin s'occupant des questions de dommages de guerre qui émet les mêmes doutes. L'affaire s'enlise, le DPF charge la Légation de Suisse à Moscou de tenter quelque-chose (lettre du 14.03.1950), puis le dossier se termine sur un formulaire daté de 1973 !!! résumant les noms des plaignants et des militaires russes responsables.
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