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Information Unabhängige Experkommission Schweiz-Zweiter Weltkrieg (UEK) (UEK)
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UNRAA 1943-1946 (United Nation Relief and Rehabilitation Administration)
puis pièces concernant le CICR et les relations avec de Haller.

Documents de M. de Haller de l'année 1941 (en sa qualité de membre du CICR)
Il y a notamment les statuts de la Commission mixte de secours, organisme distinct du CICR et de la Ligue des Sociétés de CR, et qui devrait apporter du secours en faveur des femmes et des enfants en particulier, la Commission mixte est constituée selon l'article 80 du Code civil suisse.
On voit aussi de quelle somme de départ (provenant de dons de CR nationales pour la plupart) elle dispose.
Le 29.7.41, la Commission mixte dispose de 2 millions et demi de francs suisses. En plus, des dons en nature. (elle avait au départ 10 000 francs, reçu en part égale de la Ligue et du Comité).
  • Petit dossier sur le YMCA, pour envisager la coordination entre le CICR, le YMCA, la Ligue et la Commission oecuménique pour l'assistance spirituelle aux Prisonniers de guerre. (ne concerne que les PG).

« I'm glad to reaffirm the agreement reached by representatives of the International Red Cross and the World'd Committee of the YMCA on October , 3, 1939, according to which it was agreed in principle that activities tendieng of assure the recreational, intellectual ans spiritual welfare of prisonners of war were the field ok work of the YMCA. The function of the ICRC in this connection is to coordinate the activity of the various organisations dealing with Pg withpout exercising any control over the schemes and working plans of societies undertaking work within the frame of the Geneva Convention ». (23.5.1941).
  • Photocopie du résumé (anglais) de la rencontre entre Johannot, Davis et Strong avec Huber et Frick-Cramer le 3.10.1939, concernant les aspects de la collaboration YMCA et CICR.

Proposition de Huber, le 1.10.1941 pour la révision de certains articles des statuts sur la nomination des membres du Bureau, sur le remplaçant du président, sur le fait d'avoir des membres en congé, solution que Huber ne préconise pas et des membres honoraires qui pourraient redevenir titulaires. Huber désirerait que les membres soient le plus là pour les séances et les élections.
Discours de Huber sur la constitution et la situation de Sociétés de Croix-Rouge en temps de guerre, Huber est partisan de publier dans le bulletin international de sociétés de CR tout ce qui touche à la création de nouvelles société nationale de CR.
Lettre de Chenevière à la CR française, à Vichy, le 7.1.1941, concernant le traitement par analogie des civils de nationalité ennemie séjournant sur le territoire d'un belligérant aux prisonniers de guerre. Réponse à une lettre du 23.12.1940 (pas dans le dossier). « Nous considérons que l'accord, auquel vous faites allusion, est peut-être une des réalisations générales les plus importantes du Comité international de la Croix-Rouge. Aussi regrettons-nous que vous n'en ayez pas eu connaissance autrement que par écho de presse ».

Entretiens de M. de Haller avec le CICR, Genève, Notes et Procès-verbaux 1942-43
P.V. n. 1, du 5.7.1043 au n. 16, le 20.12.1943. On voit que de Haller notamment par sa position à la CR suisse, secours aux enfants , informe le CICR des décisions de ce comité.


Entre autre choses, la question de l'action du CICR aux Philippines, le CICR devrait avoir un délégué dans ce pays de l'avis de Gorgé, il faut voir cette affaire avec le Japon, il est question aussi que le YMCA est mieux considéré que le CICR, selon le Ministre de Suède au Japon. « M. Gorgé estimant qu'il ne convient pas que le YMCA s'occupe de questions qui entrent dans le domaine du CICR ou de la puissance protectrice, a engagé le ministre de Suède à se prononcer négativement. (sur l'envoi par le YMCA de médicaments aux PG)M. Gorgé pense qu'il serait utile de faire comprendre au Gouvernement japonais qu'il serait surprenant de préférer le YMCA au CICR pour cette activité. En outre, M. Gorgé pense qu'il conviendrait de faire comprendre au YMCA avec l'appui éventuel de la CR américaine, le fait que ce rôle du YMCA pourrait contribuer à affaiblir la position du CICR en Extrême-Orient ».
On trouve aussi des traces de cette histoire de concurrence dans le chrono du CICR.
  • P.V. n. 15, 13.12.1943, internés en Suisse. (cf. copies)

Certificats d'immigration pour la Palestine. Le CICR produit de tels certificats en plus des légations de Suisse en Allemagne et dans certains pays de l'Est, de Haller se montre réticent à ce que le CICR émette ce type de documents. Plusieurs P.V. évoque cette question de l'émigration de Juifs, aussi enfants, notamment de Hongrie et de Roumanie. On voit que le CICR ne veut pas se compromettre dans l'organisation de transports, ni ne veut entrer ne pourparlers sur cette question, le CICR se borne à proposer le signe de la CR pour les bateaux. Lossier du CICR est d'avis que le Comité devrait tenter d'avantage pour l'émigration, car il n'est pas impossible que sur ce point le CICR ait des avantages par rapport à la Suisse comme puissance protectrice. Sur le CICR et en particulier de Haller, et les adjonctions à la prudence de la part du CICR pour ne pas se compromettre avec des questions qui ne relèvent pas des Conventions, cf. Favez 1988, p. 182 et ss.
Sur plusieurs P.V., on retrouve la question « das Buch vom Roten Kreuz », livre qui semble quasi sous presse en septembre 1941, mais qui abuse du signe et du nom de la CR, car ni le Comité ni la CR suisse ne font partie u comité de rédaction. Huber est d'avis que ce livre pourrait nuire à la collecte du Comité, mais « il ne conviendrait pas que le CICR ait l'air de vouloir empêcher cette publication » Comme le livre est jugé par certains comme bien fait. (...). « Chapuisat obtiendra à titre confidentiel la communication préalable du manuscrit. La Division de Presse et Radio a en effet le droit et le devoir de s'entourer de l'avis des personnes compétentes ».
Collectes du CICR qui risquerait de coïncider avec celle de la CR suisse, le nécessaire a été fait pour que la CR suisse s'abstienne de faire de la propagande pendant la collecte du Comité international.
En général, transmission d'une nouvelle de de Haller concernant la décision du CF, du 29.7.1943 d'étendre aux secours transportés pour le compte de la Commission mixte la gratuité de transport sur les chemins de fer fédéraux.
  • Note de de Haller, confidentielle, le 3.8.1943 concernant la liaison entre le DPF et le CICR (cf. copie).

A propos des « prétendues insuffisances » de liaison. « Ce dernier (Carl Burckhardt) se félicite apparemment des services de mon bureau lui rend et de mes efforts pour faciliter la tâche du CICR. On comprend que ma position est délicate. On souhaiterait néanmoins que je parvinsse à tenir le CICR au courant, à titre confidentiel il va de soi, des pourparlers engagés par le canal de la Suisse comme puissance protectrice pour toutes les affaires qui entrent dans le domaine des Conventions de Genève ».
  • P.V., n. 2, du 12.7.1943 (copies)

Concerne entre autres l'affaire du secours aux enfants russes. Proposition faite par l'Arbeiterhislfswerk de les secourir, mais la Croix-Rouge suisse, Secours aux enfants ne veut pas admettre que cette action apparaisse comme dépendant d'elle en Suisse et dépendant de l'Arbeiterhilsfwerk en URSS.
Egalement, choses intéressante sur une demande à M. Grasset, (peut-être délégué CICR en Afrique du Sud) de la part de l'OSE et de l'ORT en Afrique du Sud pour que les filiales de ces organisations en Suisse déploient des actions de secours avec des fonds venant d'Afrique du Sud. De Haller étudiera la chose et donnera réponse. Il estime « qu'il serait préférable que la Suisse garde le bénéfice moral de l'oeuvre qu'elle accomplit, de façon générale, en faveur des réfugiés qu'elle héberge. La mise à disposition de fonds bloqués à l'étranger n'allégerait pas ses charges car elle équivaudrait à une sortie d'or » (annotation dans la marge d'un dossier, n. B 55.45.15, pas encore trouvé aux AF, Marc me suggère le E 2001(E) 1 B.55.45.16, Aufnahme von Flüchtlingskinder in die Schweiz).

Puis des notes manuscrites, surtout pour l'année 1942

Entretiens de M de Haller avec le CICR, Genève, Notes et procès-verbaux 1944-45

P.V., n. 17 au n. 99 (manquent quelques P.V. à partir de janvier 1945)
  • P.V. n. 17, du 11.1.1944.

Questions des civils ressortissants de pays ennemis de l'Axe en France, certains membres du CICR demandant à de Haller où s'arrête la compétence de la Puissance protectrice dans ces cas là, on apprend qu'en fait ce n'est pas PP qui s'en est occupé, mais un « comité privé qui a des attaches avec le YMCA », comme ce comité n'a plus de fonds, il serait préférable que ce soit la PP ou le CICR qui se chargent de ces cas.
  • P.V., n. 18, 18.1.1944 (cf. copie).

Transfert d'argent en direction des USA par le CICR ou plutôt par la PP.
Questions des passeports sud-américains données à des Juifs polonais. Des personnes juives ont demandé au CICR d'intervenir auprès des états américains du Sud pour qu'ils reconnaissent ces papiers de légitimation. Le CICR a en fait fait appel aux autorités polonaises et au nonce de Berne.
P.V., n. 19, 24.1.1944. Entre autres, transmission de fonds
« (...) La DIE a conclu avec les autorités américaines un arrangement de compensation qui permet d'utiliser des versements faits en Suisse d'une part et aux Etats-Unis de l'autre. La DIE craint que, si elle acceptait de charger son compte des quelques 30.000 Frs de secours individuels arriérés, elle ne s'engage dans une voie dangereuse pour l'équilibre de son compte de compensation. Elle préfère donc que le CICR n'insiste pas sur ce point. Par contre M. de Pury a déclaré accepter à titre exceptionnel de demander à la Légation britannique de transmettre le reliquat du don du Führer. On relève notamment qu'un particulier ou une institution privée ne peut pas recourir aux services de la DIE. Ce point de vue est susceptible de renforcer la position du CICR à l'égard su Gouvernement américain (...) » Questions de principes, à savoir les négociations d'ordre général entre CICR et Gouvernements américain et britannique et la question pratique qui est le transfert du don du Führer aux prisonniers allemands aux USA. (copie)
  • P.V., n. 24, 7.3.1944.

Entre autres, question des colis pour les trois délégué du YMCA pour des secours en Allemagne. Ils veulent utiliser une voie sûre de transmission. « Le Département politique ne peut se charger de cette transmission du fait que le YMCA est un organisme international, mais le Département ne verrait pas d'inconvénient à ce que le Comité s'en chargeât ». En fait, les colis passeraient par la Légation du Comité à Berlin.
A propos du War Refugee Board, « M. de Haller a communiqué à titre personnel et confidentiel à M. Huber, la copie d'une correspondance échangée entre le Ministre des Etats-Unis à Berne et le chef du Département politique au sujet du WRB ». Egalement copie de la correspondance entre CICR et Légation des Etats-Unis.
  • P.V., n. 27, 27.3.1944. (copies)

Question de la collaboration en France de la Croix-Rouge suisse et de la Croix-Rouge française qui pourraient assumer la distribution de colis de secours, car le CICR n'a pas de délégué en France pouvant contrôler cette distribution.
Première entrevue sur les questions d'après-guerre, M. Petipierre, du CICR est chargé des questions d'après-guerre. Le CICR estime bien que les relations de Petitpierre avec les autorités fédérales aient lieu dans le cadre de la séance du lundi avec de Haller. De Haller indique que les projets et les questions des autorités fédérales sur l'après-guerre seront centralisés dans un bureau de Berne, pas encore constitué.
Note manuscrite de de Haller, le même jour, sous la mention « Schwarzenberg » qui n'était pas présent à la séance. Ce dernier semble « assez contrarié car Quakers comme YMCA opéreraient comme concurrents du CICR ».
  • P.V. n. 29, 17.4.1944.

Haut commissariat et WRB: M. Schwarzenberg indique qu'il résulte d'une lettre reçue de M. Kullmann que le haut-Commissariat pour les réfugiés s'est ému de l'activité du WRB et que M. Emerson est parti pour Washington pour tenter de fixer les activités respectives des deux organisations. M. Schwarzenberg indique que le Comité entend, dans sa réponse, souligner les efforts que le WRB a fait pour les réfugiés et les facilités qu'il a données au Comité à cet égard.
  • P.V. n. 30, 24.4.1944

Questions des secours d'après-guerre (copies)
P.V. n. 34, 22.5.1944.
Demandes du WRB au CICR pour que le Comité aide et intensifie le secours aux Juifs. De Haller se fait l'écho une fois de plus du DPF « le DPF aimerait savoir ce que le Comité souhaite qu'il fasse » de Haller qui parle pour le DPF pense qu'une action dans ce domaine risque de nuire. Huber semble aussi de l'avis que l'action du CICR n'est pas indiquée, et susciterait une réaction négative (copie).
  • P.V. n. 35, 27.5.1944.

Collectes. M. Saxer, chef de l'Office fédéral de guerre pour l'Assistance a convoqué une séance le 2 juin à Zurich entre les institutions liées aux collectes. (en vue de l'appel pour les secours d'après-guerre) (copie).
  • P.V. n. 36, 5.6.1944.

WRB, M. de Haller indique que Pilet-Golaz a parlé à M. Harrison dans le sens souhaité par M. Max Huber au sujet d'une intervention éventuelle du CICR et de la Suisse en faveur des Israélites dans les pays occupés.
  • Note manuscrite de de Haller le 19.6.1944.

Mission V. Fischer en Grèce, « (...)La mission v. Fischer ne risque pas de subir le sort auquel est exposé la Commission de gestion. Même si celle-ci est frappée par la catastrophe que l'on redoute, la mission suisse de la Kinderhilfe sera épargnée, car les Grecs font la distinction et ne lui reprochent par les fautes et les abus dont on charge la Commission de gestion » (copie).
  • P.V. n. 37, 12.6.1944 (copie).

Collectes. Transfert d'or, concerne une question que certains représentants de la Suisse à l'étranger prélève leur traitement sur la réserve d'or d'urgence constituée dans les Légations.
  • P.V. n. 38, 19.6.1944 (copie).

Secours aux déportés en Allemagne, demande du CICR que la CR suisse s'en occupe aussi. de Haller pense qu'ils ne veulent pas s'éparpiller dans les secours. Questions des messages destinés au Comité et passant par le DPF.
  • P.V. n. 40, 3.7.1944 (copie).

Plusieurs choses intétressantes, messages passant par la DIE, réfugiés italiens en Suisse qui doivent être considérés comme des réfugiés et non comme des internés militaires et que donc le Commissariat fédéral à l'internement ne s'en occupe pas. de Haller suggère à P-E Martin d'écrire au Chef du Département de Justice et Police à ce sujet. Envoi de paquets individuels, de Haller explique que ce n'est pas à la Division du Commerce de changer son attitude de refus à ce que soient envoyés des colis à d'autres personnes qu'à des prisonniers de guerre et des internés civils. Situation des Juifs en Hongrie, de Haller demande si le CICR va faire quelque chose. M. Huber s'exprime sur la politique générale du CICR qui est de privilégier les actions de secours possibles et non de compromettre ses efforts par des interventions « stériles ». Sur cette question, cf. ouvrage de Ben-Tov, pp. 84 et ss.
  • P.V. n. 42, 17.7.1944 (copie)

« Le CICR se demande de quelle façon il pourrait être mieux informé des démarches que les autorités suisses peuvent être appelées à faire en ce qui concerne les questions israélites dont le Comité est de plus en plus appelé à s'occuper ». De Haller veut bien être dans la mesure du possible l'informateur du CICR.
  • P.V. n. 43, 24.7.1944 (hospitalisation d'enfants en pays neutre) et P.V. n. 44, 31.7.1944 (copie)
  • P.V. n. 45, 4.9.1944

De Haller signale que la CR américaine et le WRB constituent un fichier pour les familles dispersées et procèdent à l'impression de cartes. M. Pictet portera ce fait à la connaissance des personnes intéressées et s'informera pour savoir si ce fichier est en harmonie avec les mesures prises par le Comité (il se trouve que les fiches du WRB sont en fait un questionnaire dans le but de replacer après-guerre les réfugiés dans la vie civile, pas de double emploi de l'avis du CICR). « UNRAA » de Haller communique pour l'info. personnelle de Huber une note sur UNRAA rédigée par son Bureau.
  • P.V. n. 46, 11.9.1944 (copie)

Entre autres, question du représentant du Comité intergouvernemental pour les réfugiés en Suisse et d'un Délégué suisse de ce comité.
  • P.V. n. 47, 18.9.1944

Liste de collectes. « M. de Haller demande, à l'intention du futur comité Wetter, si le Comité pourrait communiquer la liste des maisons qu'il sollicite lors de ses collectes. M. Bodmer indique qu'il enverra cette liste à M. de Haller. Il relève que les maisons membres de certains groupement industriels sont approchées par la direction du groupement lui-même ».
  • P.V. n. 49, 2.10.1944.

Emigration d'enfants juifs de Hongrie, « M. de Haller indique que les efforts suisses pour obtenir l'émigration d'enfants juifs n'ont pas abouti du fait que les autorités allemandes n'accordent pas de visas de transit pour des enfants non-ariens ». Siège du Joint Distribution Committee: M. de H
aller indique que (« d'ordre de son Comité », annotation en vert de de Haller) M. Saly Mayer a demandé l'autorisation de pouvoir installer en Suisse le bureau central pour l'Europe de cette institution. Il demande si le Comité a des desiderata à formuler à cet égard. *(« voir ma lettre à M. Huber »).
  • P.V. n. 50, 9.10.1944.

CICR donne un préavis positif au transfert du siège du Joint en Suisse. Comité Intergouvernemental pour les Réfugiés « Le Comité tout en estimant que la question n'est pas de sa compétence, n'a pas d'objections à formuler quant à la désignation de la personne proposée (M. Moretti) »
Participation du CICR au « comité Wetter » M. de Haller a été consulté par les autorités fédérales sur la question de savoir s'il était désirable que le CICR et éventuellement la Commission mixte soient représentés au sein du Comité Wetter. M. de Haller pense que puisqu'il s'agit d'une institution internationale, le CICR pourrait assister aux réunions de ce Comité en qualité d'invité ».
  • P.V. n. 51, 16.10.1944 (copie)

Représentant du CICR au Comité Wetter et rumeur selon laquelle des Juifs hongrois reçoivent de la Légation suisse des « Schutzpässe ».
  • P.V., n. 52, 30.10.1944 (copie).

La Division des Intérêts étrangers juge exclu que des passeports aient été remis à des Juifs hongrois. Question de la coordination des secours pour les Pays-Bas entre les actions privées et celle du Comité Wetter.
  • P.V. n. 54, 20.11.1944.

Comité Wetter et CICR. « M. Pictet a annoncé à M. de Haller que ce serait Max Huber qui représenterait le Comité international de la Croix-Rouge au grand Comité Wetter-. En revanche la liaison pratique, de travail, sera effectuée par M. Bachmann ».
Question de l'envoi de colis aux déportés est rediscutée suite à une pétition d'enfants belges pour l'envoi de colis à l'occasion de Noël. Réponse négative du CICR. Le système de l'envoi de colis est une pratique tolérée par les autorités allemandes, mais « Il est à craindre qu'une démarche générale n'attire l'attention sur ce mode de faire et n'aboutisse à sa suppression ».
  • P.V. n. 56, 15.12.1944 (copie).

Visa pour M. Hasselblatt, homme de confiance de Himmler, pour discuter de divers problèmes avec le CICR, préavis positif du Comité. Visite de Kobelt au CICR, question de l'attitude très désobligeante de certains chefs de camps, mauvais traitement des Israélites selon Huber.
A partir des P.V. n. 80 il en manquent, certains se trouvent dans le dossier suivant (années 1945-48, P.V. n. 60-166). (copie). Questions des secours d'après-guerre, hospitalisation, collaboration avec le Don suisse, offre de service du CICR pour entreprendre des négociations sur le rapatriement des évadés et réfugiés russes internés en Suisse (P.V. n. 80, 22.6.1945).
P.V. n. 71, 13.4.1945. Emigration de réfugiés juifs, Huber se montre très soucieux que les Juifs qui avaient reçu des permis d'émigration pour la Palestine et qui avaient fait halte en Suisse repartent le plus vite possible. A nouveau, M. Exchaquet et la Commission d'experts pour les questions de réfugiés.
Entretiens de M. de Haller avec le CICR, P.V. du CICR, n. 60-166, (1945-48)

parfois, mêmes P.V. que dans le dossier précédent
Correspondance personnelle de M. de Haller, 1942-1948 (A-Z)

  • Notamment , C.J. Burchkardt, président du CICR, Ministre de Suisse à Paris.

Copie d'une lettre de B. à Petitpierre, le 17.3.1945 pour l'informer de son entrevue avec Kaltenbrunner, Chef de la Sicherheitspolizei et du SD et des résultats de cette rencontre (8 pages) (copie).
  • Fin dossier sur « affaire Musy » (copie)
  • Pilet-Golaz (copie), intéressant, lettres qui datent toutes d'après le retrait de Pilet-Golaz du CF, de Haller l'informe encore assez souvent des affaires de son Bureau, notamment sur le Don suisse.
  • Rothmund (copie), concerne la prochaine élection de Rothmund au poste de délégué auprès du Comité Intergouvernemental pour les réfugiés. On voit que Kullmann qui écrit « Mon cher Rothmund » tient à ce que le CIR renforce ses liens avec le CICR.
  • Paul Ruegger, concernant le poste de Rothmund, de Haller demande conseil au ministre de Suisse en Grande-Bretagne, en ce qui concerne les questions du Comité Intergouvernemental des Réfugiés et du poste de Rothmund. Question aussi du projet d'arrêté fédéral consacrant 2 millions de francs pour le CIR à présenter à la session parlementaire de mars 1946.
  • Frank P. Walters, ancien sous-secrétaire général de la Société des Nations.

Walters veut écrire une histoire de la SDN, il demande à de Haller des précisions sur le fait que certains journaux en 1939 avaient affirmé que la Suisse avait entrepris des démarches en 1939 pour que les organes de la SDN s'éloignent de Genève en cas de conflit.
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