Cf. Marc Perrenoud e. a., La place financière et les banques suisses à l'époque du national-socialisme. Les relations des grandes banques avec l'Allemagne (1931-1946), Zürich 2002, Publication de la CIE-UEK, vol. 13 (cf. ), p. 405.
Cf. Hanspeter Lussy, Barbara Bonhage, Christian Horn, Schweizerische Wertpapier-geschäfte mit dem "Dritten Reich". Handel, Raub und Restitution Zürich 2001( Publication de la CIE-UEK, vol. 14), dodis.ch/13614, p.52,145.
cf. dodis.ch/15476 index, p. 590.
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Info UEK/CIE/ICE ( deutsch français italiano english):

UBS AG; CHA Basel; fonds SBC; 250.004.xxx; 250.004.001; 200'006.001

Société Suisse pour Valeurs de Placement (Socval)

"Pour la seconde fois depuis la guerre, la Société Suisse pour Valeurs de Placement (Socval), fondée en 1907 par la Société de Banque Suisse en collaboration avec des banques amies, subit en 1930 de grosses pertes de cours et de change sur ses titres. Un nouvel assainissement suivit celui de 1926/27. Les moins-values sur les titres, soit 4 millions de francs, se répercutèrent en 1931 sur le compte de profits et pertes, dont le solde passif de 2 millions de francs fut épongé par le débit des réserves internes. La Société de Banque Suisse, qui possédait 94 pour cent du capital social comptabilisé comme participation permanente pour 18 millions de francs, céda 7,5 millions de francs de titres à la Bank in Schaffhausen chargée de couvrier la perte résultant de cette opération au moyen de ses réserves latentes et d'éventuelles bonifications de sa société mère. L'assainissement définitif eut lieu au printemps 1936 quand la Socval réduisit son capital de 20 à 15 millions de francs. La SBS lui céda gratuitement des titres d'une valeur nominale de 5 millions de francs pour les annuler et les amortit dans son propre bilan. Un an plus tard, elle lui avança encore 11 millions de francs destinés au remboursements de l'emprunt 5% contracté en 1929.
(...)
De longue date enfant terrible de la banque, la Société Suisse pour Valeurs de Placement (Socval)exigea, elle aussi, une réorganisation, huit ans seulement après son assainissement de 1936. Elle abaissa son capital de 7 à 4 millions de francs par l'annulation de 2 millions de francs d'actions détenues par la Société de BAnque Suisse, et moyennant la réduction de la valeur nominale des 20'000 titres restants de 250 à 200 francs."

Bauer Hans. La Société de Banque Suisse, 1872-1972. Bâle, 1972, p. 258 et 283. Voir aussi p. 156, 165, 169, 236, 262.