Printed in
Diplomatic Documents of Switzerland, vol. 5, doc. 202
volume linkBern 1983
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Archive | Swiss Federal Archives, Bern | |
▼ ▶ Archival classification | CH-BAR#E2001A#1000/45#559* | |
Old classification | CH-BAR E 2001(A)1000/45 47 | |
Dossier title | Nr. 479. Berichte der schweizerischen Delegation (1907–1907) | |
File reference archive | B.231-2 |
dodis.ch/43057
Nous nous référons à notre rapport d’aujourd’hui, No 4982.
Dans la matinée d’hier et ayant obtenu de M. Bourgeois l’assurance que la majorité accepterait la dernière proposition suisse sur l’arbitrage obligatoire comme base d’entente, à condition que la minorité s’y rallie également à l’unanimité, M. Carlin alla voir le Baron de Marschall et M. de Mérey. L’attitude du premier Plénipotentiaire d’Allemagne ne fut pas absolument négative, mais il déclara qu’il ne pouvait, en aucun cas, se séparer de son Collègue d’Autriche-Hongrie. Et celui-ci déclara à M. Carlin, de la manière la plus positive, qu’à l’heure actuelle il n’acceptait plus que le propre projet de résolution austrohongrois ou - rien du tout. Devant cette complète intransigeance, qui entraînait celle de l’Allemagne, M. Carlin dut renoncer à continuer ses bons offices. Il en informa M. Bourgeois et Votre Délégation s’abstint de présenter sa dernière proposition de conciliation, puisqu’il était certain qu’elle ne réunirait pas sur elle l’unanimité des suffrages. Vous trouverez ci-joint deux exemplaires du texte de ce projet de proposition3.
C’est à ces démarches de M. Carlin que fait allusion la déclaration annexée au rapport 498, fin du premier alinéa de la déclaration4. Nous sommes heureux de ce que les circonstances nous aient permis de chercher à concilier, jusqu’au bout, les intérêts en opposition. Si nous n’avons pas réussi, ce n’est pas de notre faute5.
- 1
- Schreiben: E 2001 (A), Archiv-Nr. 479. Nr. 499 1ère Commission (Arbitrage obligatoire; Véto d’une Puissance.)↩
- 2
- Nr. 201.↩
- 3
- Text des Vorschlages: Article à insérer dans la Convention du 29 juillet 1899. Afin de faciliter la conclusion de traités d’arbitrage obligatoire, les Puissances contractantes, tout en réservant la conclusion de traités spéciaux, conviennent de notifier au Gouvernement des Pays-Bas, les matières pour lesquelles Elles seraient prêtes à accepter l’arbitrage obligatoire. L’arbitrage obligatoire sera établi, pour une Puissance vis-à-vis d’une autre, aussitôt et pour autant que ces Puissances en auront notifié l’adoption pour des matières identiques. Toute réserve qu’une des Puissances signataires ajouterait à sa notification, pourra être invoquée vis-à-vis d’Elle par toute autre Puissance, même si celle-ci, dans sa propre notification, n’avait pas fait de réserves analogues (E 2001 (A), Archiv-Nr. 479).↩
- 4
- Nr. 201, Anm. 3.↩
- 5
- Huber äusserte sich in einem Schreiben an Bundespräsident E. Brenner vom 19. September 1908 rückblickend zur Frage der schweizerischen Vermittlung in der Schiedsgerichtsbarkeitsfrage: [...] Sie waren es, der in Vertretung des damaligen Herrn Bundespräsidenten die Zustimmung gaben, dass unsere Delegation in der Schiedsgerichtsfrage einen Vermittlungsantrag stellte. Wie Ihnen bekannt, sind wir damit unterlegen, indem die britische Delegation in wenig loyaler Weise sich unserer Idee bemächtigte und uns dabei rücksichtslos bekämpfte. Bourgeois opponierte uns auch, da er mit allen Mitteln die vom Bundesrat kategorisch abgelehnte Liste absolut obligatorischer Schiedsgerichtsfälle durchsetzten wollte. Erst in letzter Stunde - aber zu spät - erklärte er sich zu einem Kompromiss auf der Basis unseres Antrages bereit. Nun haben Sie vielleicht aus dem französischen Gelbbuch über die Friedensconferenz ersehen, dass der von unserer Delegation ausgehenden Idee nicht geringe Bedeutung beigemessen wird, allerdings ohne die Urheberschaft offen anzuerkennen. Dies - wie zahlreiche andere Vorgänge - illustriert das auf der Konferenz stark hervorgetretene Bestreben der Grossmächte, alles selbst zu machen und den kleineren Staaten keinerlei Einfluss zu gestatten. Das sog. «projet anglo-americain» eines Schiedsvertrages ist von A bis Z als ein grobes Plagiat von Anträgen Portugals, Schwedens, Serbiens und der Schweiz zu bezeichnen. Was nicht aus diesen Anträgen stammt, rührt von den Vereinigten Staaten her und ist zum Teil gänzlich unvereinbar mit den Hauptbestimmungen des Vertrages.[...] (E 2001 (A), Archiv-Nr. 472).↩